Dossier technique

Numéro 1 en Isu de la race normande

La race normande est travaillée génétiquement avec passion et patience depuis 1997 sur le Gaec du Plessis. Cette année, l’élevage se positionne en première place des meilleurs élevages en Isu.

L'éleveur avec ses vaches au pâturage - Illustration Numéro 1 en Isu de la race normande
Philippe Lebreton dans son troupeau de vaches laitières. | © Paysan Breton

Philippe et Sylvie Lebreton s’étaient installés en 1993 sur l’exploitation familiale, en Prim’Holstein. En 1997, ils ont acheté quelques Normandes, « pour avoir des animaux mixtes » dans une référence laitière contrainte à l’époque. Affichant un goût marqué pour la génétique, Philippe Lebreton a rapidement adhéré à l’OS Normande.5 à 6 collectes d’embryons par anEn 1998, « nous avons acheté quelques génisses et débuté la collecte d’embryons normands posés sur des Prim’Holstein. Nous en avons réalisé régulièrement ensuite. Actuellement, nous en faisons 5 à 6 par an, souvent sur des génisses, parfois en semence sexée », explique l’éleveur.Des lots d’embryons normands ont également été achetés. Depuis 2008, toutes les femelles sont génotypées dès leur plus jeune âge. Les accouplements sont décidés avec le technicien de l’OS Normande, en ciblant de jeunes taureaux et en les diversifiant. « Une vigilance particulière est apportée à la mamelle, au lait et aux pieds. »Neuf taureaux d’IA issus de l’élevageDepuis 2018, le troupeau est 100 % normand, avec une soixantaine de vaches laitières qui produisent 440 000 L de lait par an. Au total, neuf taureaux d’IA sont sortis de l’élevage qui est en contrat avec XY Création (Synetics). Côté femelles aussi, la génétique intéresse d’autres élevages. « Nous avons vendu des génisses lors de la Vente Genomic Élite du Space et lors des enchères des journées PMS. Nous commercialisons régulièrement des jeunes vaches. »Un Isu moyen de 142Le travail génétique mené sur le temps long a placé le Gaec du Plessis en pole position sur la liste des meilleurs élevages sur Isu moyen cette année. Cet index atteint 142 sur l’élevage en avril 2024 contre 119 pour la moyenne des adhérents à l’OS. L’Inel notamment (index lait), à 27, est bien supérieur à la moyenne (12). Les index de morphologie, santé de la…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article