Quel impact de l’entrée de la luzerne sur l’exploitation ?

Armor Déshy, le projet d’usine de déshydratation de fourrages et de bois progresse. Un important travail de terrain est mené sur l’intérêt de la luzerne dans les assolements des ateliers laitiers mais aussi porchers.

Une culture de luzerne. - Illustration Quel impact de l’entrée de la luzerne sur l’exploitation ?
La luzerne pour diversifier l’assolement.

Depuis le transfert de gouvernance de Saint-Brieuc Armor Agglomération vers l’association interprofessionnelle « Armor Déshy » en avril 2024, le projet d’usine de déshydratation de fourrages à l’échelle de la baie de Saint-Brieuc avance. La Chambre d’agriculture de Bretagne mène une étude approfondie sur trois exploitations cultivant la luzerne. Objectif : favoriser l’émergence des cultures pérennes et améliorer la connaissance agro-économique de ces systèmes. Les résultats seront présentés lors d’une ferme ouverte, mardi 24 septembre, de 14 h à 16 h, au Gaec Mahé (lieu-dit La Caillibottière à Saint-Aaron) à Lamballe-Armor. Le rendez-vous s’articulera autour de trois ateliers : présentation du projet Armor Déshy (fonctionnement technique, et logistique, structure économique et juridique), zoom sur la culture de la luzerne (résultats d’étude, choix de la parcelle, place dans la rotation, itinéraire technique, rendements et possibilités de valorisation) et point sur les simulations d’impacts économiques prévisionnels de l’intégration de différents systèmes de production laitiers et porcins au projet d’usine de déshydratation des fourrages. Assurer l’approvisionnement à la mise en route de l’usine « Par ailleurs, pour assurer un approvisionnement continu en fourrages à la mise en route de l’usine, une mission de mobilisation a été lancée », poursuit Jacques Éouzan, président d’Armor Déshy. Jusqu’à fin septembre, le technicien Pascal Gaubert se déplace ainsi à la rencontre des agriculteurs du territoire afin de leur présenter individuellement le projet et ses bénéfices sur le terrain. En parallèle, également jusqu’à la fin du mois, Camille Sinturel, ingénieure agronome stagiaire, conduit des diagnostics dans les exploitations « visant à rassembler de la connaissance et de la donnée sur l’impact d’Armor Déshy sur le territoire ». Tous les systèmes sont étudiés (vaches laitières et allaitantes, cultures, porcs, chèvres…), « aussi bien en conventionnel qu’en agriculture biologique ». Ces entretiens sont suivis d’un travail de simulation de l’intégration…

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