Quelles tendances de consommation au niveau local ?

Le 29 août à Piré-Chancé (35), une table ronde a été organisée dans le cadre des Terriales. Les organisateurs avaient invité plusieurs acteurs de l’aval pour tenter d’y voir plus clair sur les tendances de consommation en matière d’alimentation.

Les trois intervenants dans la salle du domaine du Château des pères - Illustration Quelles tendances de consommation au niveau local ?
De gauche à droite : Pierre-Yves Ruan (Biocoop), Jérôme Jouadé (restaurant La Table des pères) et Gaëtan Chauviré (Hyper U). | © Paysan Breton

Gaëtan Chauviré, responsable du Hyper U de Châteaugiron, privilégie plutôt des produits saisonniers et nationaux dans ses rayons. « Mais depuis quelques années, tout s’accélère. Certaines personnes veulent réaliser des recettes venues de l’étranger, des émissions de cuisine mettent en avant des plats avec des ingrédients précis que les gens recherchent ensuite dans nos magasins. C’est le client qui décide », précise-t-il.« Nos équipes participent à l’éducation du consommateur » Sur les produits bio, « ils étaient fortement demandés avant et pendant le Covid mais se vendent plus difficilement actuellement… » Pour soutenir certaines filières, « sur nos marques de distributeurs (MDD), nous mettons en place des contrats tripartites sur 3 ans minimum avec des engagements sur des tunnels de prix et des volumes. » Le responsable précise que les consommateurs sont aussi en attente de produits axés sur la santé et le bien-être animal aujourd’hui.Santé, bien-être animal« Depuis 2 – 3 ans, la bio est dans le creux de la vague, touchée par l’inflation », reconnaît Pierre-Yves Ruan, responsable des magasins Biocoop de Janzé et Châteaugiron qui ont connu une baisse de fréquentation et de chiffre d’affaires. « Nous avons revu nos plans budgétaires, réduit nos charges. Depuis fin 2023, une reprise se fait sentir. L’accueil et le dynamisme de nos équipes compte. »Par ailleurs, « nous travaillons avec une soixantaine d’agriculteurs locaux sur les deux magasins qui représentent 15 % du chiffre d’affaires. » Le système Biocoop donne la parole aux consommateurs qui sont présents dans un des quatre collèges. Un autre collège compte 22 groupements de producteurs (3 000 fermes en France).Jérôme Jouadé, chef du restaurant La Table des pères qui a obtenu sa première étoile au guide Michelin l’an dernier, gère les achats des trois restaurants du domaine du Château des pères à Piré-Chancé. « Je…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article