S’acclimater aura un coût

Une étude portant sur des systèmes laitiers du Grand ouest a montré que l'adaptation au changement climatique a un coût mais peut être accompagnée d’une atténuation des gaz à effet de serre.

vaches au pâturage - Illustration S’acclimater  aura un coût
Les adaptations amènent toutes 
à une diminution du chargement. | © Paysan Breton

Les régions Bretagne et Pays de la Loire représentent 36 % du cheptel français de vaches laitières. Faire face à des aléas climatiques de plus en plus fréquents fait partie des défis pour les exploitations laitières. « Une étude a exploré les conséquences de l’adaptation au changement climatique de six systèmes laitiers du Grand Ouest projetés dans un climat de 2041-2060, via une approche participative impliquant six groupes d’éleveurs laitiers de Bretagne et des Pays de la Loire », a détaillé Brendan Godoc de l’Idele lors des journées de printemps de l’AFPF (Association francophone pour les prairies et les fourrages). Simulation d’impact du climat Six systèmes fourragers adaptés à un nouveau climat ont été coconstruits. Les impacts du climat futur sur les fourrages ont été simulés à partir de données climatiques issues du portail Drias et du simulateur de cultures Stics. « Le module informatique du Rami Fourrager a permis de modéliser deux systèmes, le système initial proposé et le système coconçu adapté à un nouveau climat. » Des adaptations coconstruites en groupe « Les adaptations amènent toutes à une diminution du chargement et une diversification fourragère tout en conservant la production. » Pour le groupe d’Est Ille-et-Vilaine, le système initial compte 84 % de SFP sur la SAU et 18 % de maïs sur la SFP. Suite à l’adaptation, ces deux pourcentages passent à 96 % et 12 % et le chargement passe de 1,2 à 1 UGB/ha SFP. Une réduction du taux de renouvellement et de l’âge au 1er vêlage est envisagée ainsi que l’arrêt du triticale et la mise en place de MPCI (mélanges céréales protéagineux immatures) devant maïs ou sorgho, de luzerne, de prairies multi-espèces ou encore de RGH – trèfle violet. Pour le groupe de l’Est des Côtes d’Armor, le taux SFP/SAU passe de 87,5…

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