Souveraineté alimentaire et Pac post-2027 : Plaidoyer pour la décentralisation

Loïg Chesnais-Girard souligne l'importance de la future Pac dans le maintien de l'indépendance alimentaire de la France et de l'Europe.

Paysage bocager du Finistère - Illustration Souveraineté alimentaire et Pac post-2027 : Plaidoyer pour la décentralisation
La combinaison de l’élevage et des cultures participe à préserver le bocage auquel sont très attachés les Bretons.

Le président de la Région Bretagne estime que l’avenir de l’agriculture européenne passe nécessairement par une souveraineté alimentaire renforcée, en mettant l’accent sur des systèmes agricoles adaptés aux spécificités régionales. « Les régions sont les périmètres les plus pertinents pour accompagner nos agriculteurs, pour les comprendre et accompagner leur système », affirme-t-il. « L’agriculture bretonne ne peut pas être comparée à celle de l’Île-de-France ou de l’Occitanie ; chaque région a ses spécificités géographiques, climatiques et agricoles ». Loïg Chesnais-Girard se fait donc l’avocat d’une plus grande décentralisation des responsabilités, permettant aux régions d’avoir une marge de manœuvre dans la mise en œuvre de la Pac.Faire confiance aux régionsSon intervention ne se limite pas à Bruxelles ; il s’engage également à Paris pour représenter les régions françaises dans ces discussions. « Il faut que l’État comprenne qu’il pourra avancer concrètement sur les chemins que l’on propose pour la souveraineté nationale en faisant confiance à l’équipe de force des agriculteurs dans laquelle il y a les présidents de Région », précise-t-il.Face aux récentes crises, notamment la pandémie et les tensions géopolitiques, Loïg Chesnais-Girard estime que « la reconnaissance de l’importance des régions dans la gestion de l’agriculture devient de plus en plus évidente ».D. Le DuDes points pour l’élevageLa souveraineté alimentaire du pays ne peut être réduite à la simple culture végétale. L’élevage, selon le président, est une composante indispensable de ce système. « La végétalisation seule n’a pas de sens pour l’avenir du pays. Regardez les sols qui, depuis 40 ans, ne sont consacrés qu’à la culture ; cela pose de vraies questions sur la durabilité de ces pratiques. » À l’opposé, les pratiques intégrant de l’élevage « contribuent non seulement à la diversité des paysages agricoles, mais aussi à la durabilité des sols et la gestion des ressources naturelles…

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