Laurent Boquet s’est installé en 2015 sur une ferme de 73 hectares et 450 000 litres de lait à produire. Laure l’a rejoint en 2016, en reprenant une exploitation voisine. Ils construisent alors un nouveau bâtiment, équipé de 144 logettes. En 2021, le couple reprend une autre ferme pour porter l’effectif à 130 vaches et la surface à 173 hectares. La traite est robotisée depuis 2017. « J’étais habitué aux robots car mes parents en étaient équipés », indique l’éleveur. L’étable est scindée en deux parties symétriques, avec chacune un lot d’une soixantaine de vaches en production. « Nous avons fait ce choix après une visite dans un élevage qui fonctionnait de cette manière. Cela nous semblait plus facile à gérer ». Les vaches ne sortent pas. « Auparavant, elles pâturaient sur une dizaine d’hectares de prairies mais nous n’étions pas satisfaits. La période était courte et les transitions alimentaires difficiles et préjudiciables aux résultats de reproduction. Aujourd’hui, la ration est identique toute l’année (à base d’ensilages de maïs et d’herbe) et la production est stable. On perd un peu en coût de production mais on gagne en main-d’œuvre ».Soins des piedsLes vaches bénéficient d’une désinfection des pieds toutes les semaines et d’un parage toutes les 5 semaines (pour 15 % à 20 % du troupeau). « C’est le point noir du système », estime l’éleveur. Un suivi santé est réalisé tous les mois par le Groupe santé animale du Blavet (analyse de l’involution utérine des fraîches vêlées, échographies…). Les inséminations sont réalisées par l’agricultrice, et par des voisins lors des remplacements. Seules les vaches taries et les génisses sortent en pâture. Les vaches produisent 34 L en moyenne annuelle par jour (livré) à 43,2 de TB et 35 de TP (taux laiterie). Le coût alimentaire est de 138 €/1…
Un confort de travail avec la robotisation
Laure et Laurent Boquet ont robotisé la traite et l’alimentation de leur 130 laitières, à Pluvigner, pour être autonomes tout en gérant la globalité des travaux de culture.