De mars à novembre, les 110 vaches traites de l’EARL Cardiet, à Langonnet, sortent en pâture. La journée type se déroule, à cette période, de la manière suivante : « À 8 h, je distribue les deux tiers de la ration à l’auge et je vais avancer le fil avant dans le paddock », indique l’éleveur qui ouvrait les portes de son élevage en juin dernier, lors des Innov’actions de la Chambre d’agriculture. « Les vaches ont accès au pâturage à 9 h 30 et sont rentrées, au plus tard et sans intervention de ma part, vers 17 h (porte de tri). Je distribue le tiers de la ration à 18 h et j’avance le fil au champ pour la nuit. Les vaches sont bloquées à l’étable de 17 h à 19 h. Elles peuvent ensuite ressortir. Pour 5 à 6 h, le matin, elles sont rentrées à l’étable ». Les parcelles pâturées, divisées en 11 paddocks de 1,5 à 3 hectares, sont à 500 mètres de distance de l’étable, au maximum (18 ares/VL). Mathieu Cardiet. « Je suis très attentif au stade et à la qualité de l’herbe car elle doit être appétente ». Les mélanges suisses sont privilégiés. Les vaches reviennent toutes les 3 semaines sur les paddocks. Les refus sont broyés une fois sur deux. « Habituellement, j’apporte 35 unités d’azote en février (lisier) et 25 unités en avril (ammonitrate). J’implante les prairies de renouvellement en septembre ». Au mois de mai dernier, la ration de base comptait ainsi 10 kg (MS) d’herbe pâturée, 9 kg de maïs ensilage et 2,5 kg d’ensilage d’herbe (+ compléments). La ration hivernale comprend 16 kg de MS de maïs, 4 kg de luzerne ensilée, 3 kg d’ensilage d’herbe, 1,8 kg d’orge et 4 kg de correcteur azoté. La distribution du…

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