Les Prim’holstein, Pie Rouge et Montbéliardes du Gaec Lombart, à Lochrist-Iguinel, ne sortent jamais au pâturage. Leur ration, à base d’ensilage de maïs et d’herbe est complétée, en hiver, par des betteraves. Un affouragement en vert (herbe, colza fourrager) est réalisé toute l’année. La simplification du travail est un axe fort pour les éleveurs qui ont fait le choix de construire un bâtiment neuf en 2019, avec traite robotisée, raclage automatisé des aires d’exercice et logettes équipées de matelas et saupoudrées de farine de paille. Laetitia gère le troupeau laitier, (suivi, nettoyage, soins…), réalise les inséminations et alimente les veaux et génisses. « J’évalue à 5 h 30 le travail d’astreinte par jour, avec en plus, une heure d’administratif ». Bertrand alimente les laitières, les taries et les génisses amouillantes ; un travail qui lui prend deux heures par jour. De 29, 5 l à 32,7 l grâce à un meilleur état corporel La marge sur coût alimentaire progresse Leatitia et Bertrand Lombart, lors de la porte ouverte Innov’action de la Chambre d’agriculture, en juin dernier. « L’objectif est d’abaisser le coût alimentaire et d’augmenter la marge brute grâce à la qualité des fourrages et à la santé des animaux ». Les éleveurs ont réalisé un audit technique en début d’année. « La perte d’état des vaches en début de lactation était préjudiciable à l’expression du pic de lactation et à la reproduction ». Un travail a donc été réalisé sur la valorisation de la ration, avec leur conseillère d’élevage (Sanders), en augmentant le taux de cellulose et d’énergie en début de lactation (remplacement d’une partie du tourteau de colza par une VL, supplémentation en vitamines B, ajout de matière grasse) mais aussi en améliorant la circulation au robot (favoriser l’accès aux débuts de lactation et aux primipares). L’accent avait…

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