Mickaël Belloeil est installé sur une exploitation porcine de 190 truies naisseur-engraisseur sur la commune de Saint-Mayeux (22). « J’ai repris cet élevage en 1999 après un tiers. En 2006, mon épouse Isabelle m’a rejoint en tant que salariée. La même année, nous avons construit 400 places d’engraissement, arrêté le façonnage et construit un silo couloir pour le stockage du maïs. En 2013, nous avons installé une chaudière à bois pour chauffer une partie des bâtiments. En 2023, la chaudière a été renouvelée et la puissance doublée pour chauffer au bois la totalité du site. En 2015, une cellule de stockage du blé a été installée. En 2018, nous construisons 600 places de PS et 450 places d’engraissement pour faire face à l’augmentation de la prolificité. L’année suivante nous avons arrêté la multiplication », décrit Mickaël Belloeil lors d’une porte ouverte Innov’Action qui s’est déroulée sur son élevage le 20 juin. Les truies en liberté 88 % du temps Lors de la construction de la maternité liberté en 2021, le prix à la place était de 7 800 €. Le couple d’éleveurs a pris la décision de construire une maternité liberté en 2021. « La chaîne de bâtiments a été réorganisée pour respecter la biosécurité et l’ancienne maternité a été transformée en gestante et quarantaine », précise Mickaël. Avec cette maternité bien-être les truies sont libres 88 % du temps contre 60 % en conduite standard. C’est un bâtiment conçu par Itek avec 2 salles de 23 cases Matek pour un prix à la place (en 2021) de 7 800 €. Chaque case mesure 2,5 m sur 2,7 m soit 6,75 m2 de surface. Avec 3,7 m2, la truie dispose de 55 % de la surface. « Nos critères de choix ont été : la solidité, la facilité d’utilisation, l’espace…

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