La Blonde d’Aquitaine est arrivée sur le Gaec des 3 horizons en 1998, venant compléter l’activité laitière. « Nous faisions déjà quelques croisés viande. Mais lors du Salon de l’agriculture de Paris, j’avais flashé sur la race blonde d’Aquitaine, son esthétique, sa belle tête… J’ai souhaité en élever », relate Thierry Courtois qui s’est installé sur la ferme familiale en 1995. Sa femme Valérie l’a rejoint sur l’exploitation en 1999. Pour débuter l’atelier, les éleveurs ont vendu tous leurs bovins croisés et investi dans huit génisses pleines (d’IA) provenant de deux élevages bretons. « L’un de ces éleveurs, basé à Trébry (22), partant en retraite, m’avait cédé une bonne génisse sous condition que j’adhère à l’OS Blonde d’Aquitaine, ce que j’ai fait », sourit l’agriculteur. « Nous avons par la suite acheté un taureau et d’autres génisses pleines en Bretagne. » Aujourd’hui, l’atelier compte entre 55 et 60 mères, en système naisseur engraisseur. À la vente, les animaux sont tous classés U et affichent des poids de carcasse de 540 kg pour les taurillons, vendus à 20 – 22 mois (note d’engraissement de 2), et de 520 – 530 kg pour les génisses (note d’engraissement de 3). Le bâtiment allaitant date de 2000. Adhérents à l’association Blonde Bretagne « La Blonde d’Aquitaine est une race en évolution, qui comporte plusieurs rameaux de sélection. On peut l’adapter à son territoire », soulignent les éleveurs. Ils apprécient aussi la capacité de cette race « à afficher de bons rendements de carcasse et de bonnes finitions. Mais il faut être vigilants sur les rations, savoir les équilibrer… Pour complémenter les fourrages, nous utilisons des tourteaux de colza, des céréales et du minéral. Pour la préparation aux vêlages en particulier, un minéral spécifique doit être utilisé. » La Blonde est par ailleurs adaptée au…
Dossier technique
Une sélection orientée vers la viande
Gaec des 3 horizons, Saint-Avé (56) - C’est un profil mixte viande qui est recherché sur le troupeau blond d’Aquitaine du Gaec des 3 horizons, notamment pour répondre à la demande en vente directe lancée en 2017 par les éleveurs.