Comment nourrir aujourd’hui et demain ?

C’est le thème de la journée organisée par la FDSEA du Morbihan le mardi 29 octobre à la salle de la Maillette, à Locminé.

Deux représentants de la FDSEA 56 - Illustration Comment nourrir aujourd’hui et demain ?
Marie-André Luherne et Franck Pellerin, de la FDSEA 56, ont présenté la journée du 29 octobre sur l’alimentation.

Dix ans après avoir organisé un sommet sur l’alimentation, le syndicat majoritaire souhaite faire un nouveau point sur l’évolution de l’alimentation. « De quoi ont besoin les consommateurs ? Comment on y répond ? », s’interroge Marie-André Luherne, présidente de la FDSEA. « La montée en gamme, prônée par les pouvoirs publics, va-t-elle dans la bonne direction ? La prochaine Loi d’orientation agricole fixera-t-elle un cap clair pour l’agriculture ? ». C’est pour répondre à toutes ces questions que des experts français et européens ont été conviés à Locminé.Une agriculture intensive en connaissanceParmi les différents intervenants, Gabrielle Dufour, responsable communication d’Agridées, un think tank dédié au monde agricole fera part des réflexions du groupe sur les problématiques auxquelles est confronté l’agriculture française. Hervé Pillaud, ancien éleveur, considéré comme un des meilleurs spécialistes du numérique, défend une agriculture intensive en connaissance. Il est l’auteur du livre Un monde sans faim ; l’agriculture, là commence notre futur. Éric Birlouez, agronome et sociologue, décrira les évolutions récentes et en cours dans l’assiette des français. Alexandra Kirsh, directrice générale du think tank Agriculture Stratégies, mettra en garde contre le déséquilibre entre le souci environnemental et les exigences économiques qui peut pénaliser l’agriculture de l’Union européenne. Elle doute de la possibilité d’instaurer des clauses miroir : « Qui ira vérifier les conditions d’élevage et d’abattage à l’étranger alors que nous sommes déjà ciblés chez nous, par diverses associations ? », disait-elle récemment lors d’un débat avec des agriculteurs dans le Morbihan. « Qui s’assurera que les produits importés ne contiennent pas de pesticides interdits ? L’importateur ? » Divers acteurs de la restauration collective, de Metro France, Restau’co, ou encore de la centrale d’achat Breizh, évoqueront les initiatives privées qui prennent parfois le pas sur le cadre gouvernemental. Enfin, François Valy, président de la Fédération…

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