Dossier technique

Des Normandes bien finies, bien valorisées

EARL Delalande à Châteaubourg (35) - Charles Delalande renouvelle son cheptel normand à un bon rythme pour progresser en génétique. Bien finies, les femelles de réforme représentent 20 % du chiffre d’affaires de l’exploitation.

Charles Delalande dans la stabulation avec des vaches taries ou de réforme - Illustration Des Normandes bien finies, bien valorisées
Les femelles de réforme sont souvent finies avec les vaches taries et les génisses. | © Paysan Breton

Adepte des concours comme son père et son grand-père avant lui, Charles Delalande fait partie des passionnés de la race normande. Il cultive un goût marqué pour la génétique sur son élevage situé à Châteaubourg, renouvelant rapidement le cheptel des vaches laitières pour toujours progresser, sur le lait et la morphologie notamment. En parallèle, les réformes normandes, une trentaine par an, sont bien valorisées grâce à une finition adaptée sur 1,5 à 2 mois. « On peut facilement gagner 30 à 40 kg de viande et ½ point de classement, par exemple passer de O= à O+ », souligne l’éleveur. Il ajoute : « Sur la ferme, nous avons toujours réalisé la finition des femelles avant de les vendre. » La Normande, productrice de lait et de viande Depuis 2019, il adhère à l’association Ma normande locale, qui regroupe l’ensemble des intervenants de la filière, de l’éleveur au distributeur. Il a obtenu la certification HVE 3 (Haute valeur environnementale). Les denrées issues de l’exploitation peuvent ainsi être incluses dans les produits durables et de qualité pour la loi Egalim en restauration collective. Charles Delalande apprécie de prendre part à cette démarche « qui permet de faire connaître les qualités gustatives de la Normande sur des marchés de proximité. C’est aussi un moyen de fournir de la viande de qualité aux enfants dans les restaurants scolaires. » Une demande croissante « L’an passé, 1 362 animaux ont été commercialisés dans la filière, soit en moyenne 26 par semaine, pour un poids moyen de 405 kg. 62 % sont issus d’exploitations certifiées HVE », chiffre Carole Bastien, d’Agro Qualité, qui gère la filière. « Sur 2024, à la fin août, 1 257 animaux ont été commercialisés, soit 36 en moyenne par semaine. » Actuellement, 94 exploitations de la filière sont certifiées HVE…

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