Des travaux en profondeur pour préparer l’avenir

Il y a un an et demi, l’élevage Stéphan livrait 1,2 million de litres de lait. Si les travaux n’ont pas été de tout repos pour l’installation de trois robots de traite, les associés prévoient d’atteindre rapidement une production de 2,1 millions.

Deux éleveurses et deux éleveurs devant un robot de traite.  - Illustration Des travaux en profondeur pour préparer l’avenir
Fabienne, Marie, Guillaume et Jean-Marc Stéphan, producteurs de lait à Lignol (56). | © Toma Dagorn - journal Paysan Breton

Fin 2022, la famille Stéphan trayait un peu plus d’une centaine de vaches pour livrer autour d’1,2 million de litres de lait par an. Au départ, le projet était de passer en traite automatisée en installant deux stalles de robot pour remplacer l’installation conventionnelle 2 x 7 postes. « Mais finalement, entre l’opportunité de reprendre le litrage d’un voisin qui arrêtait le lait et la possibilité d’obtenir du volume à produire avec la laiterie en tant que JA, nous avons revu nos plans », raconte Marie qui s’est installée en octobre 2021, rejoignant son frère Guillaume et ses parents Fabienne et Jean-Marc. Le bâtiment a subi une rénovation complète Pour démarrer, un manque de renouvellement À l’arrivée, trois robots disposés en ligne dans l’étable ont été inaugurés le 15 novembre 2023. Avec bientôt un an de recul dans cette nouvelle approche, les associés et les vaches semblent avoir trouvé leurs marques. « Le troupeau tourne aujourd’hui à une moyenne de 40,6 kg de lait par vache et par jour, contre 36 kg auparavant en traite conventionnelle. L’objectif est d’atteindre 42 kg, voire plus, pour livrer à terme 2,1 millions de litres de lait par an », précise Guillaume Stéphan. Mais avant d’approcher ce rythme de croisière, la période des travaux qui a duré plus de 10 mois n’a pas été de tout repos, bien au contraire. Pour préparer cette transition, l’effectif à la traite est rapidement monté à 145 vaches. « Comme notre décision de partir sur trois stalles a été assez tardive, nous n’avions pas le renouvellement nécessaire alors que nous étions historiquement vendeurs de femelles », explique le Morbihannais. Des animaux ont ainsi été repris au voisin et sept achetés à l’extérieur, des vaches vieillissantes ont aussi été gardées. Les vaches du Gaec ont rapidement pris leurs repères…

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