« Il faut remettre les choses dans l’ordre »

Selon l’UDSEA Confédération paysanne, la protection des troupeaux est nécessaire, et le syndicat demande à la préfecture du département plus de communication sur les aides possibles pour s’équiper.

Les représentants de la Confédération Paysanne - Illustration « Il faut remettre  les choses dans l’ordre »
Un point a été fait sur le voyage dans le Doubs, département touché par des attaques de loup sur bovin. | © Paysan Breton FP

« Il faut que la préfecture communique davantage sur les solutions et les aides données aux paysans face aux attaques de loup. Il faut remettre les choses dans l’ordre, on entend tout et son contraire », selon Julien Tallec, porte-parole de l’UDSEA Confédération paysanne du Finistère. Aussi, le référent loup, Léo Parrel, en appelle à « plus de transparence. Entre les observations sur le terrain, les associations, les éleveurs, beaucoup d’informations circulent, mais il y a une forme d’imperméabilité. Il faut faire remonter ces informations car au final, les victimes, ce sont les éleveurs ». Les responsables estiment que « l’État refuse de mettre en place des mesures de protégeabilité des bovins ». Les victimes, ce sont les éleveurs « On est dans une impasse », lance Julien Tallec, « il n’y a pas d’aide pour les bovins, il n’y a que des indemnisations pour les bêtes mortes. Les éleveurs se sentent démunis ». Et Kristen Bodros, de la Confédération paysanne des Côtes d’Armor, de trancher : « Peu importe le nombre de loup… Ce qu’il faut, c’est protéger les troupeaux ». L’exemple du Doubs Des membres du syndicat ont dernièrement participé à un voyage dans le département du Doubs. Dans cette région productrice de Comté AOC, « les attaques ont démarré en 2019, sur les bovins. C’est ensuite allé assez vite, 4 meutes sont établies là-bas. Les éleveurs comptent 1 attaque par semaine », a pu constater Kristen Bodros. Dans cette région Franche-Comté, « des initiatives ont été prises, avec des chiens de protection ou d’autres mesures comme des troupeaux équilibrés, avec des vaches adultes qui accompagnent les jeunes. Aussi, des clôtures avec différentes types d’électrification à 6 ou 8 fils sont en expérimentation », décrit Léo Parrel. Colliers éclairants Des procédés, comme des colliers anti-loup, qui s’allument quand…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article