Ils veulent le maintien d’un système de polyculture élevage sur le littoral

Un projet national, piloté par la Chambre d’agriculture, vise à identifier les pistes facilitant les interactions entre cultures et élevages susceptibles de freiner la végétalisation et la déprise agricole.

Réunion en salle - Illustration Ils veulent le maintien d’un système de polyculture élevage sur le littoral
Une synthèse des interactions existantes a été faite aux acteurs du territoire ainsi qu’un travail de projection sur les années à venir si le déclin de l’élevage se poursuit.

Le territoire situé entre la Laïta et la Ria d’Étel, au sud de la RN 165, est observé à la loupe, car il préfigure l’avenir de toute la zone littorale du sud de la Bretagne. Les terres séchantes, la pression foncière et les départs en retraite contribuent à la raréfaction de l’élevage. « Entre 2008 et 2023, le nombre de vaches laitières y a chuté de 25 %, contre 11 % sur l’ensemble du département. Dans le même temps, le nombre d‘exploitations y a diminué de 25 %, contre 12,5 % sur le Morbihan », précisent Pascale Guillermic et Julie Bremond, conseillères à la Chambre d’agriculture, en charge du projet. L’évolution du climat laisse entrevoir une diminution de 15 % du rendement herbager dans les prochaines années. Que les élus s’impliquent Des échanges divers Les agriculteurs de la zone ont été enquêtés, mais aussi les élus des collectivités et les opérateurs économiques locaux afin d’identifier les relations existantes entre les différents acteurs du territoire (voir Paysan Breton du 5 avril 2024). « Ces échanges ont mis en lumière une grande diversité de relations entre exploitations, qu’ils concernent le matériel (achats en commun, Cuma), le foncier, la location de bâtiments d’élevage, la mise en pension de génisses… Les échanges portent aussi sur le travail, avec de l’entraide, l’emploi d’un salarié en commun, des échanges de services contre paille ou amendements organiques. Les plans d’épandage des élevages de porcs chez leurs voisins font partie des interactions, comme les transactions de fourrage, de compost, ou l’épandage de boues de station d’épuration… » Des élus pas assez conscients des enjeux La réussite de ces échanges est conditionnée à la proximité géographique (15 à 30 km), la rigueur de part et d’autre (qualité des produits, horaires respectés…). La contractualisation est souvent présente. La motivation est…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article