L’annonce de Lactalis, le 26 septembre, de réduire ses volumes de collecte de 450 millions de litres d’ici 2030 a provoqué une vague d’inquiétude parmi les producteurs de lait. Une décision qui affectera principalement les producteurs des zones du sud des Pays de la Loire et de l’Est, où près de 160 millions de litres ne seront plus collectés dès 2026. Le choc est grand pour les 272 producteurs concernés, qui devront cesser leur production ou trouver un autre collecteur dès la fin de 2025.La réaction des organisations de producteurs et des syndicats n’a pas tardé « Lactalis veut rompre leur contrat d’ici la fin de l’année et il y a un an de préavis, donc ça veut dire un arrêt de la collecte fin 2025 », décrypte le président de l’Unell Yohann Serreau à Agra Presse. En outre, d’ici 2030, le groupe ne renouvellera pas son contrat de l’ordre de 160 Ml de lait avec « une coopérative ». Selon le président de la FNPL, Yohann Barbe, il pourrait s’agir d’Unicoolait (Lorraine, Alsace). Le groupe ne détaille pas sa stratégie pour « la seconde étape » qui concernera les 130 Ml restants.Des mesures concrètes attenduesLa FRSEA Ouest qui exige « qu’aucun producteur ne soit laissé sans solution » demande que Lactalis prenne des mesures concrètes pour accompagner les éleveurs impactés. Les Jeunes Agriculteurs du Grand Ouest ont également exprimé leur vive inquiétude, soulignant l’impact dévastateur pour les nouvelles installations. Pour eux, la décision de la laiterie est un coup dur pour l’avenir de la filière, déjà fragilisée par le manque de renouvellement générationnel. « Quel signal médiocre est donné pour la filière laitière de la part du leader mondial », s’élève le syndicat.Qui est LactalisLactalis Group, dont le siège social est à Laval, réalise un chiffre d’affaires d’environ 28…

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