« Le taux de protéine reste une priorité »

La campagne qui s'achève a été compliquée pour la récolte des graines, que ce soit pour la production de semence, pour le blé noir ou pour les céréales.

Une moissonneuse et un tracteur avec sa remorque dans un champ - Illustration « Le taux  de protéine reste une priorité »
La moisson 2024 a été compliquée, mais les PS se sont tenus en blé. | © Paysan Breton AC

L’année a été très contrastée selon les espèces végétales chez les multiplicateurs de semence adhérents d’Eureden. Pour exemple, la féverole a produit « en moyenne 56 q brut /ha, c’est une des meilleures années, contrairement aux blés, orges, avoines et triticales », selon Thierry Rouxel, responsable production de semence et mise en marché céréales, qui intervenait lors de l’assemblée générale Métiers du grain de la coopérative Eureden, à Mo- réac (56). Au total, les 140 multiplicateurs couvrent « 2 900 ha. La production de semences de céréales s’élève à 14 465 t. Nous manquons de multiplicateurs et de surface en triticale », appelle de son côté Mickaël Guégan, en charge de la commission semences. Près de 3 000 ha en production de semence Dans la catégorie des graines fourragères, les producteurs sont confrontés à des situations qui se compliquent notamment à cause des ray-grass résistants, un des facteurs qui explique la baisse des surfaces en culture (220 ha pour 26 producteurs en 2024). Viser un blé noir de qualité « 25 % des blés noirs sont récoltés, sous un climat compliqué », admet Michel Le Friant, responsable métiers du grain pour la coopérative. À cela s’ajoute la crainte de voir cette espèce devenir « une culture d’opportunité, chez des producteurs qui n’ont pas pu cette année semer leurs cultures de printemps. Le risque est de voir les volumes augmenter sur le marché, et des prix qui baissent. D’autant que le consommateur rogne sur la part allouée à son alimentation et pourrait se tourner vers des produits d’importation ». Or la stratégie d’Eureden est de rester « dans le haut de gamme. Le surcoût de votre travail doit être un surcoût que les meuniers doivent assumer. Il faut défendre notre qualité de produit IGP (Indication géographique protégée) ». Améliorer les taux…

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