L’élevage français, un secteur stratégique et durable

L’UGPVB se félicite du rapport du CGAAER remis fin juillet qui reconnaît les bénéfices stratégiques de l’élevage pour l’économie et l’environnement.

Michel Bloc’h, Éric Guélaff et Mathilde Roux - Illustration L’élevage français, un secteur stratégique et durable
Michel Bloc’h, président de l’UGPVB ; Éric Guélaff, président de la section œuf ; Mathilde Roux, directrice de l’UGPVB

« Le rapport du CGAAER (Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux) nous met du baume au cœur. Il reconnaît officiellement les bénéfices stratégiques de l’élevage français pour l’économie, la souveraineté alimentaire, l’environnement et les territoires ruraux. Il propose également des évolutions progressives en lien avec les attentes sociétales et environnementales », se réjouit Michel Bloc’h, président de l’UGPVB lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée au moment du Space à Rennes (35). Le rapport met l’accent sur le maillage des territoires avec des élevages à capitaux familiaux bien loin des modèles dits ‘industriels’ que l’on peut voir dans d’autres pays. Le maillage des territoires avec des élevages à capitaux familiaux « Ce rapport parle entre autres des externalités positives de l’élevage comme la création d’emplois directs et indirects, le soutien à l’agriculture en fournissant des engrais organiques et la contribution à la souveraineté alimentaire de la France. Il met aussi l’accent sur les bénéfices environnementaux en présentant une analyse équilibrée des impacts de l’élevage et en identifiant les aspects positifs et négatifs. Cela passe par l’adoption de nouvelles techniques et pratiques visant à améliorer l’efficacité et la durabilité de la production », rappelle Mathilde Roux, directrice de l’UGPVB. Ne pas fragiliser notre modèle agricole Pour autant, l’union des groupements s’inquiète car le dialogue stratégique sur l’avenir de l’agriculture européenne, lié au Green Deal, annoncé en 2023 par la présidente de la Commission européenne et publié le 4 septembre, envisage d’imposer des changements rapides et contraignants, ignorant les réalités économiques des éleveurs. « Ces recommandations incluent des propositions pour la prochaine Pac, qui mettent l’accent sur une transition écologique accélérée, avec un soutien renforcé aux petites exploitations, un renforcement des éco-régimes et une réduction progressive des systèmes d’élevages intensifs. De telles orientations pourraient fragiliser notre modèle…

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