Dossier technique

Un intérêt économique et des éleveurs qui se projettent

Une enquête a montré l’intérêt de certains éleveurs laitiers pour produire des carcasses jeunes issues de veaux croisés viande. Un gain économique a été validé sur des élevages « cas-types ».

Boeufs croisés sur du pâturage - Illustration Un intérêt économique et des éleveurs qui se projettent
L’élevage de jeunes animaux issus de veaux croisés peut permettre de valoriser les fourrages présents sur l’exploitation. | © Paysan Breton

Le projet Valoveau vise à valoriser les veaux laitiers pour produire des carcasses jeunes (300 kg à 17-18 mois), adaptées à la RHD, en réponse à la baisse des débouchés des veaux et à l’augmentation des importations de viande. Dans le cadre de ce projet, des enquêtes ont été réalisées auprès d’éleveurs laitiers, de conseillers et d’organisations de production, pour apprécier les perspectives de développement de schémas tels que ceux testés au Cirbeef (voir page 15). 2 éleveurs sur 3 inquiets sur le débouché des veaux 48 enquêtes réalisées « 48 enquêtes ont été réalisées, en Bretagne, en Normandie et dans l’Est de la France, chez des éleveurs laitiers avec différents profils : 24 % ont un atelier de jeunes bovins, 19 % un atelier de bœufs, 22 % un atelier de vaches allaitantes et 20 % sont des laitiers spécialisés », retracent les responsables du projet. Premier constat, « 2 éleveurs enquêtés sur 3 s’inquiètent sur le débouché des veaux, les plus inquiets étant les éleveurs n’ayant pas d’atelier viande. » 90 % des enquêtés pratiquent le croisement viande, mais le taux de veaux croisés nés par rapport aux veaux laitiers est faible : 21 % pour les élevages enquêtés, 23 % au niveau national. Autre résultat, « deux profils d’éleveurs se projettent favorablement dans cette production : les éleveurs laitiers avec atelier de JB ou ceux avec atelier de bœufs. Les éleveurs laitiers spécialisés la considèrent possible pour une reconversion ou en fin de carrière. Ceux qui ont un atelier allaitant sont soit défavorables, soit ne souhaitent pas remplacer leur atelier de viande actuel. » Globalement, 3 éleveurs sur 4 sont favorables à Valoveau, plutôt ceux ayant des rendements de cultures faibles et des surfaces fourragères élevées par rapport à leur SAU. Selon les enquêtes, certains éléments «…

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