Dossier technique

Un petit engin à chenilles pour casser la croûte

Le petit engin à chenilles de 1 m de large passe facilement dans les couloirs entre les volières pour gratter les fientes. Il sert aussi à pousser les fientes sur les tapis en fin de lot et à transporter du matériel d’élevage lors du vide sanitaire.

Pierre, Servane 
et Jacques Lagrève.devant leur poulailler - Illustration Un petit engin à chenilles pour casser la croûte
Pierre, Servane 
et Jacques Lagrève.

Pierre Lagrève s’est installé en 2020 sur la commune de Louvigné-du-Désert en rejoignant l’élevage de pondeuses familial aux côtés de ses parents Jacques et Servane. L’outil de production était de 15 000 pondeuses en cages aménagées auquel il a rajouté 25 000 pondeuses élevées en plein air en construisant un poulailler neuf. Les éleveurs sont épaulés dans leur travail par 4 salariés. La totalité des œufs est vendue en direct sous la marque les Œufs Coquelin. Le poulailler est équipé de 2 rangées de volières Jansen. « Lors des visites chez des éleveurs équipés de volières avant la construction du poulailler, ils me conseillaient de prévoir dans le financement l’achat d’un petit engin pour passer dans les couloirs et gratter les fientes en cours de lot », raconte Pierre Lagrève.

Résoudre d’abord le problème de ventilation

Le poulailler de 25 000 pondeuses est en ventilation stato-dynamique. « Cela a été très compliqué de gérer la ventilation lors des deux premiers lots. La litière croûtait à certains endroits. L’idée de départ était de travailler avec une petite fraise ressemblant à un motoculteur. Il fallait absolument remuer les fientes et casser la croûte. Mais cela prenait beaucoup de temps et faisait mal au dos », explique Jacques Lagrève. Lors du vide sanitaire, les éleveurs ont eu une corvée pour gratter à la main avec un outil les fientes collées et compactées sous les volières. « Dans un premier temps nous avons cherché une solution pour gérer nos soucis de ventilation. C’est la société Tell Élevage qui nous a aidés à résoudre le problème », indique Pierre Lagrève.

Un petit engin acheté sur Internet

Après avoir mis les problèmes de ventilation derrières eux, les éleveurs ont cherché à acheter un petit engin à chenilles piloté en position debout sur l’arrière pour passer dans les couloirs entre les volières. « J’ai trouvé cet engin sur Internet. Je l’ai acheté 15 000 € tout équipé avec une fraise, un godet et des fourches palettes », précise l’éleveur. Ce petit engin sert à casser la croûte en début de lot avec la fraise avant. Selon les besoins, les éleveurs passent entre 1 et 3 fois. En fonctionnant ainsi, les fientes ne croûtent plus sous la volière. L’engin de 1 m de large passe facilement dans les couloirs qui font 1,8 m de largeur. « Avec la position debout sur l’arrière, cela offre beaucoup de visibilité. C’est aussi beaucoup plus maniable que le Bobcat. C’est facile pour effectuer les marches arrière sur toute la longueur du poulailler. Nous l’utilisons ensuite au moment du vide sanitaire pour pousser les fientes sur les tapis. Nous le prenons aussi pour le démontage et remontage du matériel entre 2 lots en l’équipant des fourches palettes. »

Arrivé sur l’élevage en début d’année, l’engin est vite devenu indispensable et a permis de soulager certaines tâches pénibles.

Nicolas Goualan


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