Une baisse du prix qui inquiète

La baisse de la production porcine en France et la chute du prix étaient au cœur des discussions lors de l’assemblée générale du groupement porc d’Eureden.

Sandrine Bernard, directrice du groupement porc d’Eureden ; Michel Bloc’h, président ; Emmanuel Esnaud, président région Est - Illustration Une baisse du prix qui inquiète
Sandrine Bernard, directrice du groupement porc d’Eureden ; Michel Bloc’h, président ; Emmanuel Esnaud, président région Est.

« Nous subissons une baisse du cours du porc en continu depuis le mois d’août qui inquiète fortement les éleveurs. Cela arrive dans un contexte de baisse de la production avec – 218 000 porcs abattus en France depuis le début de l’année, soit – 1,7 % faisant suite à une année 2023 déjà marquée par une baisse de production. Au niveau européen, la production semble se stabiliser à – 0,3 % sur 2024 mais cela cache de grosses différences entre les pays avec l’exemple de la Pologne qui affiche une hausse de production de 7 % », indique Sandrine Bernard, directrice du groupement porc d’Eureden, lors de l’assemblée générale qui s’est déroulée le 1er octobre à Ploërmel (56). Le groupement porc d’Eureden compte 503 éleveurs dont 197 en système naisseur-engraisseur pour une moyenne de 267 truies et 306 engraisseurs. « Sur 2023, nous enregistrons l’arrivée de 26 nouveaux adhérents dont 7 naisseurs-engraisseurs. 15 % de nos porcs sont commercialisés au Marché du porc français (MPF) », précise Jean-Jacques Gougeon, responsable territoire.Besoin d’un socle de 30 000 porcs au marchéLe groupement annonce que 83 % des sites d’élevage sont qualifiés LPF (Le Porc Français). « Le logo Porc Français protège notre marché et nous permet de contrer les importations », lance Michel Bloc’h, président du groupement porc Eureden. Ce dernier a aussi exprimé ses inquiétudes concernant l’avenir du Marché du porc français et a rappelé que son groupement contribue à hauteur de 1 €/porc aux éleveurs qui présentent leurs animaux au marché. « Un opérateur ne respecte plus le prix fixé depuis quelques années. Par conséquent, il oriente le prix plus bas que la réalité du commerce. L’ensemble de la filière a besoin de ce prix de base et pour le garder il faudrait un socle de 30 000 porcs…

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