En présence de datura dans son champ, que faut-il faire avant la récolte ? Faire le tour des parcelles pour repérer les plantes. Certaines zones sont plus sensibles au développement du datura : zone à faible densité, mouillères, tournières, passage de gibier avec destruction de plantes, passages d’enrouleur…
Puis, il faut détruire les plantes présentes pour éviter leur récolte et leur propagation. Si elles ne sont pas montées à graine, le passage de broyeur est possible si la surface est importante ; un arrachage manuel peut être programmé (porter des gants, enfouir/isoler les plantes). Si les plantes sont montées à graine : ne pas broyer ! On peut envisager d’arracher les plantes (porter des gants) et/ou couper les bogues avant de les mettre à la poubelle (dans les ordures ménagères pour incinération).
Dans tous les cas, il ne faut pas les brûler (fumées toxiques), ne pas les laisser en bout de champ, ne pas les mettre sur les tas de composts.
Au moment de la récolte, il faut toujours commencer les récoltes par les parcelles non infestées pour ne pas répandre d’éventuelles graines dans le reste du parcellaire de l’exploitation. Veillez au bon nettoyage du matériel (moissonneuse-batteuse, ensileuse) entre les chantiers. Surveillez particulièrement le début de chantier de la machine, là où des graines de datura peuvent tomber au sol. En cas de recours à une entreprise de travaux agricoles, prévenir l’opérateur pour s’assurer du nettoyage de la machine. Il s’agit de limiter les contaminations entre parcelles et entre exploitations.
Informer le personnel lors de la livraison au silo d’une benne potentiellement contaminée. Les organismes stockeurs procéderont à des réfactions en cas de présence de datura et à des refus de marchandise.
Arvalis