« De 8 constats de dommages en 2022, nous sommes passés à 80 en 2024, dont 34 cas ‘loup non exclu’. Un cap a été passé cette année avec des attaques sur bovins », selon Alain Espinasse, préfet du Finistère et au sortir du Comité Loup qui s’est tenu mardi dernier, au Faou. Le représentant de l’État note qu’il n’y a « qu’un seul loup de tracé génétiquement grâce à une analyse de poil. Il est d’origine allemande/polonaise, en provenance de Hambourg ». Un seul animal génétiquement identifié donc, mais ce qui « n’exclut pas qu’il y en ait d’autres. Chacun arrive avec ses positions sur le nombre de loups, mon but est d’asseoir scientifiquement cette population lupine, il faut des indices fiables. Mais au-delà du nombre, il ne faut pas passer à côté de l’essentiel, à savoir comment se défendre ».30 communes en testDéjà autorisé dans le département des Ardennes à titre expérimental, le département du Finistère a fait une demande similaire de prélèvement et d’analyse salivaire sur animaux attaqués. « On a besoin d’une connaissance génétique plus importante. Nous espérons maintenant un rapide retour de Paris pour lancer cette expérimentation ». Le coût de chaque analyse (250 € ) sera pris en charge par la préfecture et par la Chambre d’agriculture ; l’expérimentation sera menée « sur une trentaine de communes, il ne faut pas se disperser ».Fanch Paranthoën…
Analyser la salive à titre expérimental