Belles en bottines, contre le cancer du sein

Cette initiative solidaire vise à soutenir la recherche contre le cancer du sein et à accompagner les femmes malades sur le territoire.

groupe de femmes - Illustration Belles en bottines, contre le cancer du sein
Les adhérentes de la FDSEA 56 ont remis le chèque à Anne Verrier, responsable du secteur de Vannes 
de la ligue contre le cancer, et à Anne-Claire Gouache, en charge du projet Lig Entreprise.

Les agricultrices de la FDSEA du Morbihan, avec la commission régionale des agricultrices, reprenant l’initiative de leurs collègues des Hautes-Alpes, ont lancé l’opération « Belles en bottines » en Bretagne.

Grâce à un partenariat avec la marque Aigle, les bottines roses, symbolisant le ruban rose de la lutte contre le cancer du sein, ont été vendues au prix de 85 euros, dont 20 euros sont reversés à la Ligue contre le cancer du Morbihan. Cette opération s’adressait à toutes les femmes souhaitant y participer.

4 000 nouveaux cas chaque année

Plus de 100 paires de bottines ont été vendues en Bretagne. En Morbihan, la FDSEA a remis un chèque de 540 € à la ligue contre le cancer du département. Une partie des fonds récoltés ira à la recherche et l’autre au suivi des femmes atteintes de cette maladie dans la région. « Cet engagement comme tous ceux qui ont lieu à travers la France est indispensable pour cette cause qui nous touche tous », indiquent les responsables de l’opération. Dans le régime social agricole, ce sont près de 33 000 femmes qui sont touchées par le cancer du sein et il y a près de 4 000 nouveaux cas chaque année. « C’est le cancer le plus fréquent chez la femme et aujourd’hui, avec un dépistage précoce, les chances de survie à 5 ans sont de 99 %. Une mammographie, c’est à peine 20 minutes et ça sauve des vies. Et surtout, c’est gratuit ! La MSA prend en charge l’examen à 100 % sans avance de frais ». En 2023, 59 % des femmes adhérentes au régime agricole entre 50 et 74 ans ont réalisé un dépistage du cancer du sein. Ce qui représente 123 247 femmes. « C’est au-dessus de la moyenne nationale qui est d’une femme sur deux, mais c’est encore trop peu ».


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