BVD : qu’en est-il dans les pays voisins ?

Au vu des flux importants européens et des pertes économiques engendrées par la BVD, de nombreux pays voisins ont déjà entamé une démarche d’éradication de la BVD.

Statu BVD des pays sur une carte de l'Europe - Illustration BVD : qu’en est-il dans les pays voisins ?
En août 2024, l’Europe avait reconnu le statut indemne de BVD pour 4 pays européen.

De nombreux pays européens, dont les pays nordiques (Suède, Norvège, Finlande, Danemark), l’Autriche et l’Allemagne, ont finalisé l’éradication de la BVD. Il a fallu quasiment 10 ans à tous ces pays pour atteindre leurs phases finales. La Suisse, l’Irlande, le Luxembourg ou encore la Belgique sont en cours d’éradication du virus. Le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Espagne et l’Italie ont démarré des plans de gestion collectifs. En matière d’éradication de l’infection par le virus de la BVD, deux méthodes sont employées : la voie sanitaire avec l’absence de vaccination et le respect de règles de biosécurité strictes, et la voie médicale, par la vaccination (Allemagne, Royaume-Uni, l’Irlande et les Pays-Bas). Ces programmes sont le plus souvent basés sur trois phases (la connaissance du statut infectieux des élevages, le dépistage et l’élimination des IPI(1), puis un suivi sérologique). Des contrôles des mouvements d’animaux complètent ces mesures (contrôle systématique à l’achat ou garantie animal non IPI). Actuellement, en France, un programme de lutte obligatoire d’éradication a été mis en place. Depuis le 1er août 2019 un arrêté ministériel fixant les mesures de surveillance et de lutte contre la BVD est paru. Ceci est un premier pas vers l’éradication nationale de cette maladie. En attendant, sans reconnaissance du statut indemne par la Commission européenne, une instruction technique, publiée le 6 avril 2022 au Bulletin officiel du ministère de l’Agriculture liste les modalités exigées pour la BVD aux exportations françaises vers les pays disposant d’un statut reconnu par l’UE. Et concernant l’introduction de bovins en France, quel que soit le statut de l’État membre d’origine : aucune garantie complémentaire n’est demandée sauf arrêté local. Carole David (1) IPI : animaux infectés permanents immunotolérants…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article