Des agneaux, des volailles et des Å“ufs vendus en direct

Erwan Barzic commercialise toute sa production agricole (viande d’agneaux, volailles, œufs) en direct dans un distributeur automatique,en faisant les marchés et en fournissant des revendeurs.

Un couple devant des poulaillers plein air - Illustration Des agneaux, des volailles et des Å“ufs vendus en direct
Erwan Barzic et sa conjointe Émilie Trouboul.

Erwan Barzic s’est installé hors cadre familial en janvier 2020 en reprenant une exploitation laitière sur la commune de Pont-Scorff. L’ancien boucher a donné une autre orientation à la ferme en développant la vente directe. « J’ai 120 brebis, 2 000 pondeuses et je vends 1 100 volailles de chair (poulets, pintades) par mois. J’ai 2 poulaillers de 150 m2 pour les pondeuses et 6 bâtiments déplaçables de 60 m2 chacun pour les volailles de chair. Les volailles sont abattues à Landrévarzec et les agneaux à l’abattoir de Rostrenen. J’ai construit 2 laboratoires pour préparer la viande d’agneau et les volailles ainsi qu’un centre de conditionnement pour les œufs ce qui me permet de tout transformer sur l’exploitation », décrit l’éleveur. Aujourd’hui il travaille sur l’exploitation avec sa conjointe Émilie Trouboul qui devrait s’installer prochainement, une salariée et une apprentie.

Il manque 20 ha pour être autonome

Les 27 ha de SAU servent à la production de céréales et de foin pour l’alimentation des animaux. « Pour être totalement autonome il nous manque une vingtaine d’hectares. » Erwan Barzic a installé en 2020 un distributeur automatique pour vendre sa production sur la commune de Quéven. « Je commercialise ma viande d’agneau, mes volailles et mes œufs. Il y a aussi un maraîcher qui vend ses légumes, un producteur de fromage de chèvres et un producteur de miel. Pour compléter l’offre, il faudrait en plus un producteur laitier qui ferait des yaourts, du beurre et du fromage. » L’éleveur possède une boutique dans le marché couvert des halls de Merville à Lorient où il est présent 3 jours par semaine. Il effectue aussi 2 marchés extérieurs par semaine. Enfin, la ferme de Penhaudan livre aussi 20 professionnels (épicerie, supermarché…) qui commercialisent les produits. « Chaque moyen de vente représente environ 30 % de mes volumes. » L’éleveur souhaite maintenant consolider son exploitation et renforcer son autonomie alimentaire en trouvant autour de 20 ha de terre qui permettrait à sa conjointe Émilie de s’installer.

Nicolas Goualan


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