Dossier technique

Des betteraves dans la ration, pendant six mois

SCEA de l’Oust, à Saint-Congard (56) - À la SCEA de l’Oust, la ration des 170 laitières, cantonnées à l’étable, est composée des mêmes ingrédients toute l’année. La betterave agrémente le menu d’octobre à fin avril.

Quatre éleveurs dans un hangar - Illustration Des betteraves dans la ration, pendant six mois
Nicolas Tatard, technico-commercial chez Eureden (à gauche), Nathanaël et Jean-Michel Guillaume et Quentin (salarié). Nathanaël et son frère Yoann (absent sur la photo), actuellement salariés, ont tous deux un projet d’installation sur l’exploitation.

Le troupeau de Prim’Holstein est conduit en deux lots. Le premier lot, des fraîches vêlées, reçoit une ration composée de 15 kg de MS de maïs, 3-4 kg d’ensilage de RGI cultivé en dérobée, 2 kg de betterave pendant la période hivernale, 3,5 kg de correcteur azoté, 1 kg de mélange orge-maïs acheté dans le commerce et 620 g de minéraux. Cette ration, à l’auge, est équilibrée à 35 litres de lait. Le second lot, des vaches avancées en gestation, reçoit les mêmes ingrédients, en quantité moindre (concentrés) pour un objectif de production de 25 litres. Les rations sont distribuées à la mélangeuse automotrice. La complémentation se fait à la traite, avec une distribution automatisée pouvant atteindre 3,5 kg de concentré (VL + correcteur azoté) pour les fortes laitières. Les vaches taries consomment, pendant les 5 premières semaines, 5 kg de MS de maïs, en mélange avec 5 kg de foin, 1,3 kg de correcteur azoté et 150 g de minéral. En préparation au vêlage, pendant 3 semaines, la ration évolue pour atteindre 6 kg de maïs, 4 kg de paille et 3,2 kg d’aliment complet. Des analyses de fourrages (maïs et herbe) sont réalisées une fois par mois, en moyenne. Ce système alimentaire permet aux vaches de Jean-Michel et Christelle Guillaume d’atteindre 10 500 litres à 42 de TB et 35 de TP. « Notre objectif est de produire plus de lait par vache, sans dégrader la marge sur coût alimentaire qui se situe à 9 €/VL/jour ». De 26 à 24 mois, âge au vêlage La nouvelle nurserie, qui accueille les veaux depuis un an environ, doit contribuer à atteindre l’objectif. « Les veaux sont désormais élevés dans de meilleures conditions. L’équipement doit nous permettre de réussir à gagner deux mois d’âge au vêlage des génisses. Passer de…

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