Faciliter la mise en œuvre des projets

La construction de poulaillers standards est une piste proposée par l’interprofession volaille de chair pour contrer les importations. En pondeuse, ce besoin de construction est avancé pour répondre à la demande suite à la transition du système cage vers de l’alternatif.

Frédéric Chartier ; Jean-Michel Schaeffer ; Laurent Girard - Illustration Faciliter la mise en œuvre des projets
De g. à dr. : Frédéric Chartier, président du groupement Armor Œufs ; Jean-Michel Schaeffer, président d’Anvol ; Laurent Girard, directeur de la Société Bretonne de Volaille.

« Il ne faut pas produire pour répondre aux attentes sociétales, il faut produire pour répondre à la demande du marché », lance Jean-Michel Schaeffer, président d’Anvol (interprofession de la volaille de chair) le 6 novembre lors de la journée avicole organisée par la FDSEA 56 à Ploërmel. L’interprofession constate que les consommateurs mangent de plus en plus en RHD et des produits élaborés de volailles. Ce sont donc des productions de volaille standard qui sont plébiscitées. « Le rapport de la Cour des comptes nous aide à appuyer le discours visant à faciliter le développement de la production de volaille standard. Maintenant il faut lever les verrous juridiques et réglementaires. Nous avons besoin de faciliter la mise en œuvre des projets, éviter les blocages venant des ONG pour faciliter la construction de poulaillers et regagner des parts de marché sur les importations. » Produire pour répondre à la demande du marché Besoin de 50 poulaillers par an en pondeuses Pour Frédéric Chartier, président du groupement Armor Œufs, l’appui politique est très important pour mener à bien les projets des éleveurs. « En pondeuses, nous avons besoin de construire 50 poulaillers neufs par an sur les 6 prochaines années pour réaliser la transition cage et répondre à la demande du marché national. Il faut compter 1,5 million d’euros d’investissement pour construire un poulailler de 30 000 poules. Aujourd’hui, nous avons les contrats qui le permettent mais le facteur bloquant est le financement avec des banques qui demandent 10 % d’apport. » Le président de groupement fait remarquer qu’il ne faut pas aller trop vite dans les transitions en prenant l’exemple du bio et de l’œuf cage. « En bio, nous sommes allés trop vite, il a fallu faire marche arrière. Nous manquons aussi d’œufs cage en ce moment ce qui…

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