« Sur l’exploitation, nous cherchons à produire un maximum de lait avec de l’herbe car ces terres légères avec cailloux offrent peu de potentiel pour d’autres cultures », témoigne Pascal Quéméneur, un des 3 associés avec Jérôme Petton et Blandine Malnoë de la SCEA de Ker Ar Crac’h à Plouarzel (29). Sur cette exploitation mixte lait/porc la production laitière est de 920 000 litres avec 120 vaches à la traite. « Nous avons 35 ares d’herbe par vache soit 44 ha pâturables autour de l’élevage. Nous avons doublé l’effectif de vaches en 2018. Nous avons gardé la même stratégie à 120 vaches qu’à 50 en améliorant nos techniques et en visant un maximum de temps de présence au pâturage. » Produire un maximum de lait avec de l’herbe. Le silo à maïs fermé au 20 avril Pour s’adapter à l’évolution du troupeau certaines parcelles proches de la stabulation ont basculé en prairie. « En créant des chemins en béton, nous avons gagné 8 ha pâturables. » Les vaches pâturent toute l’année, du 15 octobre au 15 mars. Elles rentrent la nuit et sont au pâturage uniquement en journée. « L’hiver, les paddocks sont défaits pour obtenir des parcelles d’herbe de 2 à 4 ha afin d’aller chercher de l’herbe le plus longtemps possible sans abîmer. » La ration hivernale est composée (en MS) de 12 à 13 kg de maïs ensilage + 3 kg de colza fourrager récolté à la Taarup + 1,5 à 2 kg d’ensilage d’herbe + 2,5 kg de soja pour équilibrer. Il faut ajouter l’herbe pâturée en journée qui est difficilement quantifiable. Les 30 plus fortes productrices sont bloquées au cornadis pour leur donner 1 à 2 kg de maïs grain broyé pendant l’hiver. « Je ferme le silo à maïs pour le 20 avril dernier…
Dossier technique
Faire de l’intensif avec un système extensif
SCEA de Ker Ar Crac’h, à Plouarzel (29) - Avec une fermeture du silo de maïs du 20 avril au 10 août, les 44 ha de pâtures jouent un rôle très important dans l’alimentation du troupeau de 120 laitières. Les vaches vont au pâturage toute l’année, même l’hiver mais simplement en journée ce qui contribue à la maîtrise du coût alimentaire à 67 €/1 000 L.