« La consommation de viande bovine par bilan sur les 8 premiers mois de 2024 est en baisse de 2,5 % par rapport à 2023. Toutefois, elle résiste mieux que celle des autres viandes de boucherie, notamment grâce au haché », a présenté Caroline Monniot de l’Idele lors de la journée Grand angle viande, le 13 novembre. Prix inférieurs et achats en hausse sur le haché Sur 9 mois, entre 2023 et 2024, les achats de bœuf (hors élaborés) par les ménages français sont en baisse de – 3,8 % avec des prix en hausse de + 1,7 % (18 €/kg en moyenne). En revanche, le volume de haché frais augmente de + 0,8 % et son prix baisse de – 0,7 % (13,80 €/kg). Moins cher (10,30 €/kg) mais avec un prix en hausse de + 0,8 %, le haché surgelé voit ses quantités achetées croître de + 1,3 %. En 8 ans le cheptel bovin français a chuté de 13 % Les autres viandes sont en baisse de consommation sur la même période : – 10,3 % pour l’agneau, – 6,3 % pour le veau, – 3,6 % pour le porc. Leurs prix sont respectivement en hausse de 1,4, 1,3 et 1,6 %. Seule la volaille progresse dans ses volumes de + 6,6 % (comptabilisée avec la viande de lapin, moins importante). Le prix moyen de ces viandes baisse de – 3,4 % (9,40 €). « La viande de volaille a aussi évolué pour être plus pratique, proposant davantage de produits découpés ou élaborés. » « Retombée à de bas niveaux, l’inflation a laissé des stigmates sur le pouvoir d’achat. Une enquête Crédoc montre que la moitié de la population déclare ‘avoir assez à manger mais pas toujours les aliments souhaités’. 10 % disent ‘ne pas avoir assez…

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