Le coco de Paimpol a apprécié la douceur de l’été

Surfaces conservées, nouveaux producteurs, qualité, prix un peu plus rémunérateur qu’en 2023… Malgré un léger retard à l’allumage, la saison de coco de Paimpol s’est avérée positive selon Cécile Briand, présidente de la section haricot des Maraîchers d’Armor et du Cerafel.

Un plumeur, saisonnier au travail dans un champ de haricot coco de Paimpol - Illustration Le coco de Paimpol a apprécié la douceur de l’été
Un plumeur au travail. | © Nicolas Goualan - journal Paysan Breton

La campagne de coco de Paimpol touche à sa fin. L’occasion pour Cécile Briand, présidente de la section haricot aux Maraîchers d’Armor et au Cerafel, de faire un bilan. « Même si le gros du volume de récolte se situe entre le 15 août et la fin septembre, il y a d’habitude, du coco en quantité dès la mi-juillet. En 2024, après un printemps plutôt frais, nous avons démarré la saison avec une bonne semaine de retard. » Au démarrage, le marché a été plutôt compliqué : « Le prix au cadran n’était pas exceptionnel pour cette culture qui réclame, en bâché, pas mal de boulot jusqu’au 10 août », estime la productrice de Plouguiel. Fait rare, des attaques d’héliotis en fin d’été Quotas de livraison en octobre Puis les choses se sont débloquées après la mi-août. Les producteurs ont profité de conditions météorologiques favorables : « Nous n’avons pas eu de gros coups de chaleur qui font mûrir par à-coups. Cela posant toujours des problèmes, d’une part parce que nous sommes limités en volume de livraison quotidienne et d’autre part pour trouver assez de main-d’œuvre pour plumer. Au contraire, cette année, nous avons pu suivre le mûrissement des parcelles », détaille Cécile Briand. Suite à la période de fraîcheur après mi-septembre, les cocos ont eu du mal à mûrir. Cela a limité les rendements. « Avec ces volumes d’apport moyens, côté valorisation, nous avons ainsi bénéficié de bons cours jusqu’aux premiers jours d’octobre. » Par contre, les parcelles qui avaient pris un peu de retard sont arrivées en production courant octobre quand il n’y avait plus de marché. « Dans ce contexte, nous avons réagi en instaurant des quotas pour limiter les apports de chacun afin d’essayer de tenir un prix cohérent permettant au moins de couvrir les charges…

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