Une table ronde, organisée par la FDSEA, sur l’origine des produits dans la restauration collective, s’est tenue le 29 octobre dernier, à Locminé. L’occasion de connaître les avancées de certains des acteurs des filières alimentaires sur l’approvisionnement de leurs structures. L’enseigne Metro, grossiste pour professionnels, a rappelé ses engagements, en faveur de l’origine France, découlant de la première loi Égalim. « Aujourd’hui, 69 % de la viande de porc proposée aux clients provient des élevages français, 70 % pour le poulet », indique Patrick Eychenie, son secrétaire général. En 2024, une nouvelle étape a été franchie pour sécuriser l’approvisionnement. Une convention de partenariat « éleveurs engagés » a été signée au Salon de Paris, entre Metro France, la Fédération nationale bovine (FNB) et les Jeunes Agriculteurs. Liés par la Charte Origine France, ces acteurs ont décidé de renforcer leur soutien en faveur des éleveurs bovins et de garantir des produits issus d’un élevage équitable, éthique et durable. « Dans notre secteur, il n’y a pas de guerre des prix comme dans les GMS. Nos clients restaurateurs traditionnels veulent un prix stable et juste. Ils recherchent la qualité avant tout. Cette qualité se retrouve dans l’assiette du client final qui revient s’il est satisfait ». Une grande majorité des restaurateurs regardent l’origine du produit. « L’intention est là ; seule une minorité privilégie le prix ». Le grossiste affiche sa volonté d’aller plus loin : « Il y a 3 semaines, nous avons signé une tribune, avec la FNSEA et l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), à l’attention des parlementaires, sur l’importance d’assurer la souveraineté alimentaire ».Dans cet appel ces acteurs demandent la prise de mesures pour éduquer les jeunes Français au bien manger. Ils appellent toute la filière à s’engager clairement pour la promotion des produits d’origine…

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