« L’éradication de la BVD implique un effort collectif »

Un arrêté préfectoral du 1er octobre 2024 renforce les règles concernant les mouvements de bovins en Bretagne. L’objectif est d’éradiquer la BVD.

macaron bvd éradication 2030 - Illustration « L’éradication de la BVD implique un effort collectif »
L'objectif de l'arrêté préfectoral breton est d'éradiquer la BVD d'ici 2030. | © GDS Bretagne

Depuis le 1er octobre 2024, un arrêté préfectoral est entré en vigueur en Bretagne dans le but de renforcer la lutte contre la BVD (diarrhée virale bovine). Ce texte a été établi en collaboration avec l’administration, le GDS Bretagne, et les vétérinaires ruraux de Bretagne. « Actuellement, la majorité des élevages sont en situation favorable », indique Loïc Maurin, vétérinaire au GDS Bretagne. « Cela représente 98 % des troupeaux bretons, laitiers et allaitants confondus. » Le but de cet arrêté est de resserrer les mailles du filet pour éviter que les derniers cas ne contaminent encore plus de bêtes. L’objectif ultime est l’éradication de la maladie en 2030. Les bovins doivent être « non IPI » Tous les bovins circulant à l’intérieur de la région doivent désormais avoir une appellation « indemne en BVD », également appelée « non IPI » (Infecté permanent immunotolérant). Dès que la situation n’est pas claire pour un animal, une analyse de recherche du virus doit être effectuée 21 jours au moins avant sa sortie. « Le mieux est d’isoler le bovin en attendant les résultats et jusqu’au départ de l’animal », ajoute Loïc Maurin. Actuellement, la majorité des élevages sont en situation favorable Pour des achats réalisés hors Bretagne, si les animaux sont connus « non IPI » dans la base nationale, alors le GDS Bretagne ne demande pas d’analyse lors du contrôle sanitaire documentaire du mouvement. Cependant, s’ils n’ont pas les appellations individuelles, des virologies seront requises. Pour des ventes vers d’autres départements ou d’autres pays, à l’instar de l’Espagne, la réglementation à appliquer reste celle de l’endroit où l’animal est vendu. « Si la BVD n’est pas totalement éradiquée dans les prochaines années, nous craignons que la France puisse perdre certains marchés avec d’autres pays européens qui se sont débarrassés de…

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