« La balle de paille était suspendue à la fourche du télescopique, juste au-dessus de ma désileuse. Je venais de monter sur le rebord de la pailleuse pour défaire le filet. Quand la balle s’est mise à bouger, j’ai cru qu’elle se décrochait, qu’elle allait m’écraser. Déséquilibré, j’ai pris peur et me suis jeté dans le vide, sans réfléchir. Je suis tombé les mains en avant de plus de deux mètres de haut. De la chute, je n’ai aucun souvenir. Je me rappelle juste l’impact de la face sur le sol, puis mon visage plein de sang. Heureusement, je n’ai pas perdu connaissance. J’ai vérifié que mon nez n’était pas cassé, j’ai marché vers la maison, ma femme était là, on est tout de suite parti aux urgences ».
Devant un café, Christian Feuvrier, éleveur dans le pays de Fougères, raconte en détail son accident de travail survenu en novembre 2023. « Je suis sorti de l’hôpital avec cinq points de suture sur le nez et trois sur le front, mais rien de cassé. J’ai vraiment eu de la chance ! ».
Le médecin lui prescrit un arrêt de huit jours. Christian songe – une seconde – à le refuser : « Un agriculteur, s’il pense pouvoir encore travailler, a tendance à dire ‘‘non, merci, ce n’est pas la peine’’. Mais là, j’en avais besoin : mal aux genoux, au dos, aux mains… J’ai même dû porter des attelles aux poignets ».
Service de remplacement
L’éleveur appelle aussitôt son service de remplacement : « C’était un vendredi soir, personne n’était disponible avant le lundi. J’ai contacté Mickaël et Pierrick, des voisins éleveurs, ils m’ont dépanné pour le week-end ». Solidarité paysanne bienvenue d’autant que la femme de Christian, enseignante, n’est pas de la partie… « Comme j’ai indiqué au service de remplacement que je pouvais être présent pour donner mes consignes au vacher, on m’a mis un jeune. Il débutait mais savait s’y prendre. Il a pris le relais, moi, il fallait que je me repose. Au final, tout s’est bien passé. Le service a géré l’administratif : je n’ai eu qu’à payer le reste à charge puisque les indemnités journalières de mon assurance et celles de la MSA lui ont été directement versées ».
Couverture sur mesure
Cela dit, Christian en est conscient : il a eu chaud ! « Comment ça se serait passé si je n’avais pas pu être présent… Quand on travaille seul, comme moi, il faut faire en sorte que, si quelqu’un doit prendre l’élevage en main, il puisse d’entrée avoir toutes les informations importantes sur les bêtes et sur les risques spécifiques de la ferme. J’y fais beaucoup plus attention maintenant ».
Autre point important : éviter la double peine. À savoir qu’au traumatisme physique et psychologique ne vienne s’ajouter celui du coût financier. Il convient donc de bien réfléchir à sa couverture prévoyance.
Voilà pourquoi Christian prend soin de faire régulièrement le point avec sa conseillère Groupama sur l’ensemble de ses contrats : « Je la vois une fois par an et on ajuste les garanties si nécessaire ».
Pierre-Yves Jouyaux
La solution en cas d’arrêt de travail : Le contrat Groupama Alterre Ego et Le Service de Remplacement
Après un accident ou une maladie, un arrêt de travail prolongé peut avoir des répercussions sur votre exploitation. En adhérant au Service de remplacement, vous bénéficiez d’un agent de remplacement qualifié, pour maintenir votre activité même en votre absence. De plus, avec le contrat Groupama Alterre Ego, les frais de remplacement sont en partie remboursés(1) en cas d’arrêt de travail ou de décès(2).
Groupama Alterre Ego : Un contrat sur-mesure
Le contrat Groupama Alterre Ego s’adapte à vos besoins spécifiques et peut être ajusté régulièrement avec votre conseiller. La cotisation de la garantie de prévoyance est intégrable dans les charges de l’exploitation, réduisant ainsi son coût. Pour une protection renforcée, il est également possible de souscrire des garanties de prévoyance en cas d’arrêt de travail, d’invalidité ou de décès avec notre contre Capital Santé
(1) Le fonctionnement et les choix de montant de garantie, de franchise et de limite de versement, sont indiqués dans le certificat d’adhésion ainsi que dans les conditions générales du contrat Service de remplacement Alterre Ego. Si mention en est faite dans le certificat d’adhésion, la garantie est limitée aux seuls évènements d’origine accidentelle. En cas de maladie, les garanties arrêt de travail entrent en vigueur à l’expiration d’un délai de carence de 3 mois suivant la date d’effet des garanties figurant sur le certificat d’adhésion.
(2) En cas de décès de l’assuré, l’assureur règle au Service de remplacement désigné dans le certificat d’adhésion, l’indemnité journalière forfaitaire correspondant aux journées de remplacement effectuées après le décès de l’assuré dans une limite maximale indiquée sur le certificat d’adhésion. Les modalités détaillées de la garantie sont disponibles dans les conditions générales du contrat Service de remplacement « Alterre Ego ».