L’annonce du 25 septembre de la réduction de collecte par Lactalis a suscité beaucoup de « crainte et d’émotion » chez les éleveurs concernés et dans l’ensemble du monde laitier, rapporte Yohann Serreau, président de l’Unell. « Depuis, nous travaillons pour apporter une solution de commercialisation à chaque producteur d’ici la fin de l’année, y compris aux non-adhérents d’une OP membre de notre association », promet le responsable. Cela représente 272 éleveurs : 121 producteurs de la zone Ouest (Sud Pays-de-Loire et Poitou) – dont 94 adhérents à l’APLBL ou l’OPLGO – pour une production de 79 millions de litres de lait et 151 producteurs sur la zone Est – dont 109 adhérents de l’Apllage – pour 76 millions de litres. « Pour autant, les 11 OP de l’Unell, soudées, sont mobilisées pour gérer la situation de crise de manière collective. » L’Union a rapidement mandaté le cabinet Triangle pour identifier les meilleurs débouchés possibles. Les rendez-vous auprès de plus de 20 laiteries présentes sur les zones concernées ont permis d’établir une première cartographie des potentiels de collecte et des besoins des industriels. En parallèle, les souhaits des producteurs ont été recueillis par enquête. « Tout semble urgent, mais notre rôle est de temporiser car il n’y a pas encore de rupture officielle de contrat. Aucun courrier ne sera envoyé avant janvier au plus tôt avec préavis de 12 mois minimum… », explique Yohann Serreau. Un travail minutieux de vérification est en cours pour rapprocher « au cas par cas » la demande d’achat de l’offre producteur. « Sur le papier, cela paraît simple. Mais la réalité, c’est considérer de nombreux paramètres comme la zone de collecte et sa topographie, le cahier des charges des laiteries, leur fréquence de collecte qui impacte la gestion du froid à la ferme… Il…

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