Même s’il y a des périodes plus difficiles (étés plus séchants), la Bretagne conserve « un climat favorable » à la pousse de l’herbe et à la production de fourrages, a rappelé Brigitte Landrain, cheffe du service Élevage à la Chambre d’agriculture Bretagne. « La région présente des risques limités de manque d’eau ce qui constitue un cadre favorable aux filières d’élevage. Sans oublier notre biosécurité géographique grâce à une situation presque insulaire avec des vents soufflant majoritairement de l’Ouest. »La spécialiste a insisté aussi sur un élevage breton « à faible impact carbone grâce » à des productions granivores hyper-performantes (en lien avec les gains zootechniques de productivité, de prolificité, d’indice de consommation…) et une production laitière basée sur l’herbe et les fourrages du territoire. « Plus globalement, notre élevage breton dans son ensemble est moderne et innovant », a terminé Brigitte Landrain faisant référence à la fois aux investissements technologiques sur les exploitations et à la capacité de la région à former les femmes et les hommes et à expérimenter grâce aux stations de recherche (Trévarez, Crécom) et aux travaux de développement des entreprises.Toma Dagorn…
Point de vue : Tant d’atouts pour envisager l’élevage