« Pour le travail du sol, les récoltes, les épandages… Les largeurs de travail avaient augmenté partout dans notre parc matériel ces dernières années. Mais sur l’herbe, nous n’avions pas évolué : jusqu’alors, la Cuma de la Baie possédait quatre barres de coupe de 3 m ou 3,5 m à la disposition des adhérents », explique Cyril Meunier, président. D’un côté, l’environnement était poussant pour se lancer avec de nombreux élevages bovins encore présents et l’évolution de la réglementation notamment dans ce contexte de bassin versant algues vertes : implantation de couverts obligatoires, volonté de remplacer des surfaces en cultures annuelles par des espèces pérennes, augmentation du nombre de fermes bio davantage tournées vers l’herbe… De l’autre, il y avait la question financière : « La réflexion était sur la table depuis trois ans… Mais nous avions des craintes. Pour nous, c’était un vrai risque d’acheter ce matériel coûteux pour proposer un service complet avec chauffeur autour de la récolte de l’herbe », poursuit Laurent Guernion, vice-président en charge du matériel attelé et des tracteurs. Le groupe de fauche a un débit de 4 ha à l’heure. Finalement, début 2024, un groupe de fauche travaillant sur 9 m de large a été livré accompagné d’un andaineur double rotor. Pour la Cuma dont le siège est à Hillion, l’investissement s’est élevé à 95 000 € pour le premier et 27 000 € pour le second. Ces achats ont bénéficié du soutien du Département à hauteur 34 000 €. « Quand on se jette à l’eau comme nous, ce type de subvention facilite beaucoup les choses », confie Laurent Guernion. Un groupe de fauche et une embauche En parallèle, deux des anciennes barres de coupe ont été revendues et un 5e chauffeur salarié a été embauché pour pouvoir assurer l’activité. Pour ce…
Tout pour récolter de l’herbe
À Hillion (22), les investissements de la Cuma de la Baie participent à préserver les surfaces en herbe sur son territoire en bassin versant algues vertes.