« Un changement de cap s’impose »

La Confédération paysanne a mené une action mardi 5 novembre à Morlaix (29), un an après le passage de la tempête, pour demander que les maraîchers puissent bénéficier de contrats d’assurance.

Manifestation de la confédération paysanne - Illustration « Un changement de cap s’impose »
L'action s'est tenue mardi 5 novembre, à Morlaix (29).

« Un an après la tempête Ciaran, un an après la mise en œuvre de la réforme de l’assurance-récolte, le constat est sans appel : bien trop de fermes sont oubliées et sont insuffisamment soutenues face aux aléas climatiques, amenés à se multiplier », annonce la Confédération paysanne, dans un communiqué de presse.Ce mardi 5 novembre à Morlaix (29), plusieurs dizaines de paysans du syndicat « principalement des maraîchères et maraîchers diversifiées, ont mené une opération de stickage et occupé une agence Groupama. Nous avons ainsi obtenu un rendez-vous avec la direction nationale de Groupama sur la question de l’absence de contrats pour toutes les productions oubliées. Les maraîchers font partie des grands oubliés de la réforme assurantielle, car ils ne se voient tout simplement pas proposer de contrats d’assurance pour leurs cultures diversifiées et se retrouvent donc sans aucun filet de sécurité face aux aléas climatiques. Groupama et Pacifica sont pourtant tenus de proposer des contrats d’assurance depuis que cette réforme est en place et malgré plusieurs alertes de notre part, nous n’avons eu aucune réponse sur ce sujet ».Mettre en place un fonds mutuel et solidaireLes responsables du syndicat estiment que « cette réforme concoctée par le gouvernement et les dirigeants de la FNSEA a privatisé la gestion des risques climatiques, en délaissant de nombreux pans de l’agriculture. Les résultats sont catastrophiques pour les arboriculteurs, les apiculteurs, les viticulteurs. La Confédération paysanne avait alerté sur cette réforme coûteuse et inefficace ; malheureusement, la réalité actuelle nous donne cruellement raison ». Le syndicat demande « la mise en place urgente d’un fonds mutuel et solidaire de gestion des risques climatiques, abondé par les agriculteurs, l’État mais aussi les acteurs des filières alimentaires »….

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article