La FNEDT (Entreprises de travaux agricoles) a proposé le 10 décembre à l’État de mettre en place des aides à l’usage d’agroéquipements au lieu des récurrentes aides aux investissements.« On demande des aides à l’usage, non pas des chèques en blanc sur une machine », a déclaré en conférence de presse le nouveau président Philippe Largeau. Et de critiquer des dispositifs « inéquitables », réservés aux exploitants agricoles et aux Cuma (coopératives d’utilisation de matériels), les ETA n’étant « jamais éligibles », hormis quelques petites enveloppes pour deux ou trois machines, selon lui. Ces aides aux investissements « bénéficient aux constructeurs, dont une très forte majorité sont étrangers, et aux banques ». « Quel est l’intérêt pour l’agriculteur ? Il n’y en a pas », considère Philippe Largeau. La FNEDT propose à la place des aides à l’usage, comme celles pour les semis de couverts végétaux en Bretagne, ou dans le cadre du plan national d’arrachage des vignes. Un des avantages serait de remédier au « suréquipement » des fermes, selon la fédération….
Des aides à l’usage plutôt qu’à l’investissement