À l’occasion de leur assemblée générale, le 5 décembre à Romillé (35), les fédérations Cuma des Côtes d’Armor et d’Ille-et-Vilaine ont mis en lumière les énergies disponibles pour les tracteurs demain. Adeline Colleter, de la start-up Seederal créée en 2021 par 2 ingénieurs, a présenté l’avancée des travaux sur leur tracteur électrique breton. Un tracteur électrique breton en 2028 ? « Sur 2025 et 2026, nous allons développer notre propre tracteur. La commercialisation est envisagée pour 2028 », explique la responsable marketing. Seederal se positionne sur des tracteurs d’une puissance de 160 ch, avec une autonomie au travail comprise entre 8 et 12 heures. L’enjeu premier est d’avoir une capacité de batterie suffisante. « Nous allons l’assembler nous-mêmes puis concevoir le tracteur autour. » Pour réduire les coûts, « nous envisageons une recharge bidirectionnelle qui permettra de stocker l’électricité en heures creuses puis de l’utiliser ensuite. » Par ailleurs, une batterie additionnelle, interchangeable, pourrait être placée sur le relevage avant. L’investissement est raisonné en fonction du coût d’utilisation moindre en lien avec une recharge et une maintenance moins onéreuses qu’en diesel. Des tracteurs au biométhane plus gros Autre acteur engagé, à une échelle différente, New Holland travaille sur les énergies alternatives pour les tracteurs depuis 2006. « Nous croyons au biométhane, pour son excellent bilan carbone et sa simplicité d’usage. Aujourd’hui, 700 méthaniseurs injectent du biogaz en France et d’autres vont suivre », souligne Nicolas Morel, de New Holland. Surcoût de 25 % « Le surcoût d’équipement par rapport au diesel est limité à 25 % en méthane comprimé, et à 30 % en méthane liquéfié avec, dans ce cas, une autonomie proche du diesel. » New Holland propose des tracteurs utilisant du biométhane comprimé et va sortir au printemps un modèle plus grand (T7.270). « Nous travaillons aussi sur…

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