Des Cuma se lancent dans le photovoltaïque

Lors de l’assemblée des FDCuma 35 et 22 à Romillé, des agriculteurs ont apporté leur témoignage sur la mise en place de panneaux photovoltaïques sur des bâtiments de Cuma.

Les deux producteurs témoignent sur l'estrade - Illustration Des Cuma se lancent  dans le photovoltaïque
Jean-François Blanchet (à gauche) et René Loyzance, lors de l'assemblée générale des FDCuma 22 et 35, le 5 décembre à Romillé. | © Paysan Breton

Depuis 2022, les Cuma ont la possibilité de porter des projets photovoltaïques à condition qu’elles détiennent un bâtiment utilisé par les adhérents et tiennent une comptabilité analytique. À la Cuma l’Alliance à Saint-Sauveur-des-Landes (35), on ne regrette pas l’investissement de 2011 (en SAS à l’époque) dont l’emprunt va bientôt être soldé.

« On ne regrette pas… »

« Cela n’a pas été facile à l’époque d’obtenir un prêt mais avec une caution de 130 000 €, la banque nous a suivis. Ce projet a permis de relancer la dynamique de la Cuma. Aujourd’hui, il nous reste 6 ans avec un bon chiffre d’affaires assuré sans annuités », souligne René Loyzance, un des adhérents.

Fusion de 2 Cuma et davantage d’adhérents

Pour la Cuma les Trois croix à Pluduno (22), le projet de hangar avec centrale photovoltaïque a été inauguré en 2024. « Nous souhaitions profiter du bâtiment sans que les investissements en matériel ne soient pénalisés. Nous avons donc augmenté la taille du hangar prévu initialement en fusionnant deux Cuma voisines », relate Jean-François Blanchet, président de la Cuma. La surface de panneaux est de 1 200 m2.

« Le projet a eu un effet positif permettant d’élargir le nombre d’adhérents, d’une quinzaine dans les 2 Cuma initiales à 22. Même si nous n’avons pas de salarié pour le moment, nous disposons d’une salle de réunion, d’un lieu d’accueil collectif. Par contre, le raccordement peut être long. C’est à prendre en compte. » Les responsables de Cuma soulignent l’importance d’avoir un montage financier avec un différé de remboursement des annuités maximal. Il faut aussi être vigilant par rapport à l’assurance, notamment sur la valeur du matériel hébergé.

Agnès Cussonneau


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