Les mobilisations du début d’année ont porté des fruits selon Marie-André Luherne et Johann Connan qui conduisent la liste JA-FDSEA aux élections Chambre d’agriculture. « Concernant les prairies, nous avons obtenu la levée des régimes d’autorisation et d’interdiction en 2024 et 2025 et des dérogations sur les prairies sensibles. Nous nous sommes battus, avec succès, pour harmoniser les seuils d’évaluation environnementale pour les volailles, les porcs et les bovins avec les seuils de la directive européenne EIE permettant d’éviter une sur-transposition. Suite à nos actions, la trajectoire d’augmen- tation de la taxe sur le GNR a été abandonnée. La détaxation s’applique désormais en pied de facture ». Notre liste est représentative de la diversité des systèmes Principe du contrôle unique Parmi les récents succès, les candidats soulignent aussi l’annulation de l’instauration d’une taxe sur les engrais, l’obtention de facilités de trésorerie et des fonds d’urgence pour indemniser les pertes liées à la MHE (Maladie hémorragique épizootique) et à la FCO (Fièvre catarrhale ovine). L’obligation d’indiquer l’origine des viandes dans les produits transformés, y compris dans la restauration est également, à mettre à leur crédit, selon les candidats, tout comme le renforcement des contrôles sur cette provenance. Des avancées sur la protection des cultures sont consécutives aux manifestations : autorisation du glyphosate pour dix ans ou encore suppression du conseil stratégique phyto, tout comme l’instauration du principe de contrôle unique par an et par exploitation. Sur de nombreuses autres mesures demandées au niveau national, le syndicat attend le vote du projet de loi de Finance 2025. Parmi celles-ci, la mise en application du calcul de la retraite sur les 25 meilleures années figure en bonne place. Pour une agriculture dynamique et innovante « Après les élections, nous continuerons à travailler afin de rétablir du bon sens dans les décisions administratives »,…
La FDSEA défend la liberté d’entreprendre
Le syndicat majoritaire défend une agriculture rémunératrice, condition essentielle pour répondre aux attentes de la société. Il entend faire pression pour rétablir du bon sens dans les décisions administratives.