La monotraite en été pour alléger la charge mentale

Un groupe de femmes dans une salle - Illustration La monotraite en été pour alléger  la charge mentale
Témoignage de Bernadette Pedrono.

Suite aux réflexions menées avec le GIEE Bien être de l’Homme et de l’animal (voir Paysan Breton du 4 octobre), Bernadette Pédrono, éleveuse à Bignan, a opté pour la monotraite de juin à octobre pour alléger sa charge mentale. « Après 5 ans sans congés, et avec deux traites tous les jours, mon mari commençait à lâcher prise, et moi aussi. Suite à un webinaire sur la charge de travail, nous avons essayé la monotraite pendant trois semaines. Pas vraiment une réussite… Comment adopter la technique avec des vaches à 10 000 litres de lait ? L’année suivante, nous avons de nouveau essayé, mais pendant l’été. Les trois mois se sont bien passés. Désormais, nous ne trayons qu’une fois dans la journée, de juin à la période d’ensilage de maïs. C’est un changement au niveau professionnel mais aussi de vie de famille. Certains jours, nous finissons à 11 h. Ce temps libre nous permet de rattraper les petites tâches en retard et d’aller voir nos enfants ». Un rythme qui perdurera jusqu’à leur retraite, dans 5 ans.Bernard Laurent…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article