Dossier technique

L’application qui optimise les tâches

L’application développée par la start-up angevine mesure les temps de présence dans des zones bien définies. À la clé : une organisation optimisée et une quantification du temps passé avec le matériel. Au Gaec de Saint-Éloi, chaque utilisateur a dans sa poche un boîtier qui calcule chacune de ses tâches.

Pascal Le Breton avec ses vaches - Illustration L’application qui optimise les tâches
Pascal Le Breton mène de nombreux essais, dont plusieurs sur la production laitière permise par le maïs. | © Paysan Brteton FP

Le bureau au centre du bâtiment du Gaec de Saint-Éloi , à Plaine-Haute (22), est on ne peut plus classique : les larges ouvertures permettent aux éleveurs d’avoir un œil sur les 2 robots de traite qui s’affairent à leur tâche. Cependant, sur l’ordinateur, une application supplémentaire est lancée. Pascal Le Breton, associé avec sa compagne Noëlle Le Moine, ont choisi en collaboration avec la MSA d’Armorique d’essayer l’application développée par Aptimiz dès septembre 2023. L’objectif de cet outil : mesurer le temps passé dans des zones définies pour mieux gérer l’organisation du travail. Au départ, le logiciel est nourri par des données comme « les surfaces déclarées à la Pac. Puis nous identifions des zones : la fumière, la stabulation, le bâtiment génisses et vaches taries, mais aussi d’autres sites comme le garagiste, le cabinet du vétérinaire… », liste l’éleveur. Pour terminer la mise en place du procédé, chaque matériel est pucé, et chaque intervenant se munit d’un petit boîtier ou installe l’application sur son smartphone. Ainsi et dès qu’il entre dans une zone ou qu’il utilise une machine ciblée par l’application, le chronomètre se déclenche. Chacun des 16 outils de la ferme est pucé. 155 heures pour 35 ha de maïs Dans la cour de la ferme, 16 outils sont badgés par des petites pastilles autocollantes qui les identifient. Presse à balles rondes, pailleuse, déchaumeur, pulvérisateur ou encore semoirs… Sur chacune de ces machines, le temps de travail est répertorié. « En septembre dernier, j’ai travaillé 158 h, dont 99 dans la stabulation, 44 pour les soins des génisses et des vaches taries, 7 h 40 dans le silo et un total de 21 h en déplacement », énumère l’éleveur. Il en est de même pour les travaux des champs. Cette année, et seulement pour les cultures de…

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