« Les couvoirs français ont relevé le défi de l’ovosexage qu’ils ont mis en place sur un pas de temps très court et appliqué depuis le 1er janvier 2023 sur les souches brunes », a rappelé Yves-Marie Beaudet, président du CNPO lors de l’assemblée générale de la section œuf de l’UGPVB. Le coût annuel de l’ovosexage était alors estimé à 40 millions d’euros. L’accord financier négocié par le CNPO allait d’octobre 2022 à fin novembre 2022. Les GMS répercutaient le coût de l’ovosexage au consommateur à hauteur de 0,59 €/100 œufs avec une assiette établie à 7 milliards d’œufs. « Les discussions avec les GMS en vue de conclure un nouvel accord pour 2025 ont été compliquées. Les GMS ne voulaient plus être les seuls percepteurs et demandaient un élargissement de l’assiette de financement. Nous avons donc prolongé l’accord actuel de 3 mois qui va donc jusqu’à fin février 2025. » À partir du 1er mars 2025, c’est un autre accord interprofessionnel avec le SNA/SNIPO qui prend le relais. Les GMS et le secteur de la RHD vont répercuter le coût de l’ovosexage à leurs clients sur environ 9,2 milliards d’œufs. Le coût estimé à 0,39 €/100 œufs est révisable en juin 2025. « Nous avons réussi à maintenir ce système équitable qui n’impacte pas l’éleveur. Le coût de l’ovosexage est évalué à 0,9 €/poussin. Ce qui était vécu comme une contrainte pourrait devenir un atout car aujourd’hui on peut dire que l’œuf d’importation élimine le poussin mâle. »Nicolas Goualan…
L’ovosexage ne sera pas encore une charge pour les éleveurs