Sur l’ensemble des volailles, les poulets sont les plus touchés par les importations, essentiellement utilisés par la restauration hors domicile (RHD) et les entreprises de seconde transformation pour la réalisation de produits élaborés. La croissance des importations est à mettre en relation avec l’augmentation de la part de la RHD dans la consommation globale de la volaille en France.« En 2023, les importations de poulet ont poursuivi leur progression : + 3,4 % en volume comparé en 2022. En 3 ans, elles ont bondi de + 37 % soit 217 000 tonnes équivalent carcasse supplémentaires arrivés sur le sol français », indique Jean-Michel Schaeffer, président d’Anvol, lors d’une conférence de presse de l’interprofession de la volaille de chair le 26 novembre à Paris.Cette tendance à la hausse des importations se poursuit en 2024 avec + 3,8 % sur les 9 premiers mois de l’année comparé à la même période l’année précédente. En 2023, 50 % des poulets consommés en France étaient encore issus de l’importation.Du filet et des préparations principalement importés« Sur les 9 premiers mois, grâce à la reprise de la production en France à + 11,2 % pour les poulets, la proportion diminue légèrement pour s’établir à 47,8 % », annonce Jean-Michel Schaeffer. Il précise que sur les 9 premiers mois 2024, la majorité des importations de poulets est constituée de filets (+ 1,2 % comparé aux 9 premiers mois de 2023) et de préparations (+ 15,1 %). « Des produits très utilisés par les professionnels de la RHD et les industries de la transformation pour réaliser des produits élaborés, des plats cuisinés, des charcuteries à base de viande de volaille… »La balance commerciale s’amélioreSi les importations de volailles ont continué leur progression en France sur les 9 premiers mois de l’année, à + 2,6 % sur l’ensemble…

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