50 ans de solutions dédiées aux éleveurs

L’entreprise familiale Emily a fêté ses 50 ans d’existence, sur son site de Tréflévénez. Michel Emily revient sur ces décennies écoulées au service des agriculteurs bretons.

Michel Emily devant des tracteurs - Illustration 50 ans de solutions dédiées aux éleveurs
Michel Emily a fêté les 50 ans d’existence de la société.

Tout commence en réalité dans les années 1900 quand le grand-père de Michel Emily, orphelin très jeune, a été rapidement habitué à travailler de ses mains. Agriculteur et bricoleur, l’ancêtre finistérien s’appuie sur un ami forgeron pour réparer les outils de la ferme. Très vite, il acquiert une forge, qu’il utilise et met à disposition de ses voisins pour du travail à façon. L’histoire est née. Elle est poussée quelques années plus tard par la mécanisation avec le passage du cheval au tracteur. Un premier atelier de fabrication de matériel voit le jour autour des années 1955.

Notre métier : écouter les éleveurs

Michel Emily naît dans cette famille entrepreneuriale. Il raconte avoir « quitté tôt l’école, je préférais les travaux d’atelier ». Passionné par les outils de manutention, il collectionne les fiches techniques d’outils agricoles. Puis, un évènement bouleverse les pratiques rurales de l’époque, avec l’arrivée de la culture de maïs. Une nouvelle demande émerge, celle d’amener le fourrage dans l’étable pour nourrir les troupeaux. « Notre métier est d’écouter les éleveurs », fait observer le fabricant. Un fil rouge qui n’a jamais quitté l’esprit de l’entreprise de sa création à aujourd’hui.

Dans les années 70, « nous avons connu un dynamisme incroyable avec les agriculteurs ; ce sont les clients qui nous ont portés ».

Du panier au godet

Homme de terrain, Michel Emily réalise des démonstrations, adapte parfois les étables quand les couloirs d’alimentation ne sont pas assez larges. « Les tracteurs étaient petits, les godets grands. Il fallait trouver des solutions pour que les vaches puissent aller chercher le fourrage ». L’entrepreneur sait aussi utiliser les bons arguments pour convaincre les femmes qui, bien souvent, sont chargées de nourrir les animaux en amenant le maïs à l’étable avec des paniers : il suffisait de chiffrer le nombre de paniers qu’un godet pouvait contenir. « Notre travail consiste à soulager le travail des gens ». Et pour demain ? « Nous resterons attentifs à la recherche du meilleur coût de production, au confort de travail, avec des outils robustes », conclut-il. L’histoire familiale continue, le flambeau a été repris par les filles de Michel Emily, Bénédicte Emily et Anne-Claire Lecardonnel.

Fanch Paranthoën


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