« Plus il y a de membres de Cuma sur un territoire, moins il y a de consommation de pesticides », selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Rennes et de l’Institut Agro Rennes-Angers, publiée dans la revue scientifique Ecological Economics. Parmi les hypothèses d’explication émises : « L’interaction sociale entre les membres des Cuma faciliterait l’adoption de pratiques pour réduire l’usage des pesticides », et « l’utilisation intensive et partagée d’équipements agroécologiques permettrait des gains techniques et environnementaux significatifs ». Selon l’étude, des effets positifs se vérifient aussi dans les régions voisines des Cuma actives. Ainsi, « passer d’une zone sans membre de Cuma à une zone ayant 104 membres (moyenne nationale) se traduit par une réduction de 7,28 % de l’utilisation des pesticides. » L’étude a porté sur 5 793 Cuma, soit 64 % des structures répertoriées à l’échelle nationale….
Baisse d’usage corrélée à la présence de Cuma