Cuisiniers et élus à la Ferme des Ecotones, à Guer

Le Gab 56 organisait une porte ouverte à destination des gestionnaires de cuisines collectives et des élus locaux, chez Benoît Colléaux, la semaine dernière.

Groupe dans un laboratoire de transformation laitière - Illustration Cuisiniers et élus  à la Ferme des Ecotones, à Guer
La visite s’est terminée par une dégustation de yaourts et de fromages blancs. Benoît Colléaux, à gauche.

« Nous sommes venus pour échanger avec un agriculteur sur sa ferme, pour comprendre les spécificités de son système de production en agriculture biologique ». Des professionnels de la restauration découvraient pour la première fois, pour certains d’entre eux, un élevage de l’intérieur. Ils ont interrogé l’éleveur sur son système de production et sur les contraintes d’un atelier de transformation, avec vente directe. Installé en 2010 sur la ferme familiale, Benoît Colléaux a progressivement développé son entreprise qui emploie aujourd’hui 3,5 ETP. « J’ai conservé la même surface et le même nombre de vaches, mais j’ai créé un atelier de transformation ». Les 45 laitières sont nourries avec 35 hectares de prairies, 7 ha de mélange céréalier et 3 ha de maïs ensilage. « Le choix de la bio, c’était pour produire une alimentation saine dans un environnement préservé mais aussi pour l’autonomie de la ferme ». L’éleveur échange quelques parcelles avec un paysan boulanger voisin et achète un peu de féverole dans le secteur. Le pâturage est à la base du système, même si les vaches sont à l’étable de décembre à la mi-février. Les vêlages ont lieu toute l’année pour les besoins de l’atelier de transformation. 70 000 litres de lait sont transformés sur place 25 % des débouchés en restauration collective 175 000 litres de lait, dont 45 000 litres écrémés, sont collectés par Biolait dans l’année. 70 000 litres de lait entier sont transformés sur place en beurre, crème, yaourts, riz au lait et fromage blanc. Ces produits sont vendus sur différents circuits : amap, marchés, magasins bio, vente à la ferme, commandes en ligne, restaurants et boulangeries du secteur. La restauration collective (crèches, Ehpad, écoles, restaurants administratifs, école militaire) représente 25 % des débouchés. « La zone de chalandise est rapprochée, ce qui permet d’avoir…

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