« Le cru 2024 des ensilages de maïs bretons est plutôt de bonne qualité », estime Maël Raulo, responsable technique Nutrition chez Innoval, qui s’appuie sur 1208 analyses réalisées de fin novembre au 19 décembre (voir tableau). Le taux de matière sèche moyen atteint 32,8 %, un fourrage « un peu plus vert » que la moyenne (34,3 %) des années 2016-2023. « Pour autant, ces ensilages se situent dans la fourchette de 32 à 34 % que l’Inrae et nos conseillers préconisent. » Malgré tout, 15 % des échantillons analysés présentent un taux de matière sèche inférieur à 30 %. « C’est assez inhabituel ». En manque de stock, certains ont sans doute dû récolter des maïs immatures. « Des fourrages à gérer avec précaution » (voir article ci-contre). Des maïs proches des moyennes pluriannuelles Avec un taux d’amidon de 31,7 % (32,1 % sur 2016-2023), les ensilages 2024 sont « plutôt corrects d’un point de vue énergétique ». Sur la richesse en protéines ou la fibrosité (taux de cellulose, hémicellulose et lignine), ils sont très proches de la moyenne 2016-2023 : 66,8 g/kg de MS en MAT (65,3 g), 197 g de cellulose brute (199 g), 215 g d’ADF (217 g), 402 g de NDF (435 g). Le matin, s’assurer que la ration est toujours à volonté La digestibilité de la matière organique (dMO) à 72,7 % est relativement bonne. « C’est 0,5 à 0,7 point de plus que d’habitude. Cette meilleure digestibilité des fibres et de l’amidon est a priori en faveur de maïs globalement plus énergétique. » À l’arrivée, les ensilages se situent à 0,95 UFL / kg MS, proches des 0,96 UFL de la référence pluriannuelle. Le taux d’urée à surveiller de près Pour autant, le spécialiste appelle à la vigilance en ce début d’hiver…

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